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  • Ce qui est marrant avec la mort, c'est qu'on arrête d'être soi-même. C'est-à-dire que vivre, c'est être quelqu'un,  un être fini et temporaire. Lorsque l'on meure, on est plus rien, donc on devient infini, en fait. Mais ptêt que je devrais arrêter de raconter des conneries.
    Mais vivre n'empêche, c'est quand même adopter un point de vue. C'est à dire que d'abord on est rien, et après on est un point. Bien sûr le point peut se déplacer pour adopter d'autres points de vue, mais il reste un point. Évidemment, la vie c'est pas que ça parce que la vie c'est TOUT, mais bon, de toutes façons la vie est un grand éléphant, mais il est vrai que TOUT est un gros éléphant puisque TOUT est vu à partir d'un point, et puis de toutes façons puisque TOUT c'est la vie...
    Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'éléphant? ALors c'est un conte de je ne sais plus quelle origine et que j'aime beaucoup et qui m'a fait réaliser que la vie était un gros éléphant. Je vous raconte: Un éléphant arrive à Bagdad, on le met dans une étable. La population de Bagdad n'a jamais vu d'éléphant et ne sait même pas à quoi cela ressemble, ni même ce que c'est, et les plus curieux et aventureux vont aller dans l'étable pour voir le fameux éléphant. Seulement, il n'y a aucune lumière dans l'étable, et ils vont donc toucher la chose pour se rendre compte de ce que c'est. L'un va toucher sa patte et en déduit que l'éléphant est une sorte de grosse colonne. Un autre touche une défense et dit que non, l'éléphant est en fait une espèce de corne. Un autre touche l'oreille et pense qu'ils ont tous les deux faux, et que l'éléphant est un grand éventail.
    Et ainsi, ils ont tous une vision différente de l'éléphant, selon le point de vue qu'ils ont de la situation. Eh bien, c'est la même chose pour tout. Tout est un gros éléphant. Tout dépend toujours du point de vue de la situation. Mais il est probable que je ne vous apprend rien. Mais peut-être que certains si?
    Ainsi, l'opinion publique dépend des informations données par les médias. Selon ce qu'on voit, ce qu'on sait, on peut être
    un type bien ou un connard. C'est pour ça que l'ignorance est quelquechose de terrible et de dangereux et que le prochain qui me dit que la curiosité est un vilain défaut sera traité de con, au moins mentalement.

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  • Tiens bah ça a changé! Les images sont en bas, maintenant… Moi je préférais en haut, mais bon.
    Ça fait un bail que j'ai plus de commentaires. C'est Black Scarf, si j'ai bien compris elle a plus d'ordi temporairement ou un truc comme ça, et c'est bien dommage car c'est ma plus grande commentatrice. Depuis qu'elle a plus d'ordi, plus de commentaires. Vivement qu'elle revienne…
    Bon je vais arrêter de parler de ça.

    Aujourd'hui je me suis allongé dans l'herbe et j'ai regardé les nuages. Il y avait du vent qui me secouait les cheveux. C'était bon. Il y avait du soleil alors je me couvrais le visage avec la main, pour ne pas être trop aveuglé. La distance entre moi et le ciel paraît infinie. Mais je reste scotché au sol, aucune chute libre vers l'espace cosmique n'est possible.
    Les nuages se mouvent lentement. On dirait des gros noeuds blancs, illuminés par le soleil, dont certains sont juste des petits fils qui se démêlent lentement pour ne plus être plus que des fibres dilatées de l'amas. Ils n'arrêtent pas de bouger, mais si lentement… Le vent continue de souffler, mes cheveux s'allongeant sur mon visage. Les nuages forment un espèce d'homme qui danse; puis le nuage se dilate, se sépare, comme du coton, en fait. Oui, c'est pas tellement comme des fils, mais plutôt comme du coton. Imaginez vous prendre un morceau de coton. Pour cela, le morceau s'arrache du reste. Vous voyez comment ça fait? Eh bien les nuages font la même chose, mais très lentement, et tout seuls…
    C'est de la barbe-à-papa mais en blanc. Coton, fibres, barbes-à-papa… Les nuages peuvent se comparer à beaucoup de choses. Je disais donc que quelques nuages s'emmêlèrent un instant pour former cette espèce d'homme qui dansait. J'ai eu envie de dessiner cet espèce de danseur que je m'imaginais mais je ne l'ai pas fait. Les nuages se sont démêlés.

    Une autre fois, j'ai fait la même chose et il me semble qu'il y avait là aussi beaucoup de vent, mais cette fois-là il ne faisait pas très beau je crois. J'ai regardé les oiseaux devenir des points, les avions décoller puis disparaître  en franchissant  à ma vue le bâtiment du lycée. C'était très agréable, là aussi. J'en profitais parce que c'était un instant tout éphèmère qui disparaîtrait un tout petit peu plus tard. Je me dis que c'était tant mieux, sinon je m'en serais lassé. C'est pour ça que tout ce qui commence finit. Enfin c'est au moins une des raisons. Si tout ce qui commençait devair durer longtemps, voir éternellement, alors on se lasserait. La vie c'est pareille. Je pense que la mort est faite pour mettre en valeur la vie. Mais juste, ça marche pas toujours très bien…

    Je finis par me remettre debout et partis au C.D.I pour lire Une prière pour Owen de John Irving, mais une connaissance s'est mise à ma table et je n'ai pas pu lire. 


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  • Alors après avoir publié la présentation de Gertrude, je vais publier l'aventure que je lui ai fait mener tandis que je m'emmerdais au lycée.
    C'est parti:
    "Je vous ai présenté Gertrude dans mon agenda. Maintenant, je vais vous raconter une histoire qui lui ait arrivée il n'y a pas très longtemps. Gertrude fumait son herbe, tranquillement, attendant des hallucinations qui n'arrivaient jamais, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle aimait Jean-Paul. Jean-Paul était un taureau, fougueux, viril, protecteur, drôle, et doux, parfois. Toutes les vaches l'aimaient. Et Gertrude  se rendit compte que, malgré sa différence flagrande, elle aimait, elle aussi, Jean-Paul. Celui-ci n'était pas au courant car il ne la connaissait pas beaucoup. Juste un "salut" de temps en temps. Ils ne se faisaient même pas la bise (au grand regret de Gertrude, mais vraiment, elle était trop timide pour ça). Gertrude, elle, connaissait bien Jean-Paul, grâce aux discussions qu'elle assistait de temps en temps où Jean-Paul était le principal sujet. "Quoi?! Il ne sort plus avec Jacqueline!?! Mais comment ça se fait?!" Gertrude savait ainsi, par exemple, que le fameux taureau était célibataire depuis la veille. Mais Gertrude était embêtée. Aucun taureau n'avait jamais voulu d'elle, alors Jean-Paul! Il ne sortait qu'avec les vaches les plus belles, sympas, intelligentes,conformes. Or Gertrude était anticonformiste. Donc pas du tout conforme. Et puis elle était timide.Très timide. Mais avec son entourage proche (ses mouches, ses tâches...) elle avait un caractère de chien et pouvait être très vache (C'est drôle, non, comme jeu de mots? Non?... Bon...). Elle mangeait assez peu car fumait surtout. Et Jean-Paul n'aimait pas les vaches trop maigres. Elle décida donc d'arrêter de penser à Jean-Paul, c'était la meilleure solution. Mais elle n'avait aucun autre sujet en tête. C'est alors qu'une chaise vivante arriva dans le pré. La chaise était toute essouflée et s'était évanouie. Toutes les vaches étaient arrivées auprès d'elle. Finalement, elles s'en allèrent toutes, trouvant somme toute que le sommeil de la chaise n'avait rien de captivant.  Gertrude en profita pour aller la voir. La chaise se réveilla à cause de l'odeur de brûlé provenant du pétard de Gertrude:
    -Non! Non! Pas de feu! J' veux plus brûler!
    Gertrude remarqua alors les traces de brûlures sur la chaise.
    -Excuse-moi, petite chaise, j'éteins mon pétard. 
    Elle éteignit donc son pétard puis demanda à la chaise:
    -Kesstu fous dans ce pré?! 
    -Je sais pas...Laisse moi dormir...
    Gertrude s'en alla et laissa donc la chaise dormir.
    Gertrude partit se promener dans un coin du vaste pré. L'herbe y était plutôt sèche. Elle s'affala sur le sol et fuma cette herbe, car elle préférait fumer à brouter, surtout l'herbe sèche. 
    Mais en fait, ça l'occupait pas, elle s'ennuyait. Elle aurait préféré en savoir plus sur cette chaise. Elle retourna donc la voir, et insisar pour qu'elle lui raconte qu'est-ce qu'elle foutait dans ce pré.
    La chaise se résigna donc à raconter son histoire à Gertrude, et lui expliqua qu'elle habitait autrefois dans le cabinet d'un psy et que tout le monde posait ses fesses sur elle. Et elle expliqua à Gertrude qu'un jour, un donneur de vie s'assit sur elle et lui donna ainsi la vie sans faire exprès. Elle en profita pour partir, mais se fit avaler par une fourmi géante, qui elle-même finit par se faire avaler par un ver de terre mutant. Le ver de terre fut victime du feu d'un incendie dans une gigantesque forêt, et s'enflamma tout entier. La fourmi géante, dans l'estomac du ver de terre mutant, s'enflamma à son tour, et la chaise vivante sortit à temps du corps de la fourmi pour courir dans un lac dans lequel elle plongea pour ne pas brûler vive. L'incendie éteint, elle sortit de l'eau et marcha vers... Nulle part en particulier. Mais, un tigre du Bengale affamé se mit à la pourchasser et elle se mit donc à courir le plus vite possible et le plus longtemps qu'elle pût jusqu'à évanouissement. Apparemment, le tigre du Bengale ne l'avait pas suivi jusque là, puisqu'elle n'était pas morte. 
    Gertrude était très impressionée par l'histoire de cette chaise. Elle l'invita à fumer avec elle, mais celle-ci ne pouvait plus toucher à quoi que ce soit qui faisait du feu. Elle souhaitait juste rentrer de son escapade, chez son propriétaire qui était un psy. Elle repartit donc, une fois bien reposée. Et Gertrude se remit à penser à Jean-Paul."

    Et là j'ai pas fait de suite, mais qui sait? Peut-être un jour




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