• (ça doit faire quelques années maintenant que je l'ai écrite mais bon, je l'aime bien alors)

    "Là-bas dehors, la pluie bat,
    Elle a beau battre, je n'ai pas mal,
    Et j'ai envie d'être là-bas,
    À patauger dans la pluie sale,
    Mais je ne suis qu'ici,
    Regardant les gouttes aller sur la vitre,
    Et mes yeux prenant cette énergie,
    Imaginent la lumière à partir de litres,
    Les gouttes devienent étoiles,
    Et le ciel composé de nuages,
    Tel à peindre une vide toile,
    Devient le ciel d'un noir ramage,
    Et de gouttes à la fenêtre,
    Il y en a de même que ces points blancs,
    Qui ont malgré la distance envie d'être,
    Comme n'importe quel élément,
    Et l'étoile est à la lumière,
    Ce que sont les gouttes à la pluie,
    Et l'homme est à notre ère,
    Ce que le mouton est à la bergerie,
    Mais revenons à moi enfant :,
    Je regarde tranquille cette averse,
    Je rêve aux profits d'être mouillé autant,
    Et, la pluie rythmée par la nature qui me berce,
    Je m'endors sous le signe de l'eau,
    Sous le signe de la lumière,
    Rêvant à ce qui est beau,
    C'est à dire ce qui en est rempli, les gouttières,
    Rêvant aussi à cette mélancolie,
    De ce souvenir d'enfance m'envahissant,
    Qui me rappelle le bonheur de la pluie,
    Et du plaisir d'être mouillé jusqu'au sang."



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  • ?

    Un petit dessin.


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  • J'ai envie d'oser ce que je n'ose pas. J'ai envie d'oublier les autres et de suivre mon envie, mon coeur.
    J'aimerais m'asseoir sur un banc, tout seul, regarder le ciel, les branches de l'arbre, au-dessus de moi, les oiseaux passer. Respirer. Oublier. M'asperger de sérénité. 
    Mais je ne le fais pas, parce que ça sonne, alors je monte dans les batiments, comme tout le monde, en direction de l'obligation de faire ce que je n'ai pas envie de faire. En direction de profs qui sont cons. Ou d'élèves qui sont cons. Parfois, souvent, les deux.
    J'aimerais faire ce que j'ai envie de faire, sans penser un seul instant à l'affiche que ça me causerait.
    Être dans l'instant présent.
    J'aimerais être l'enthousiasme que j'ai quand je ressens une envie soudaine d'être.
    J'aimerais être ce que mon coeur me dis d'être. Oublier mon esprit, et faire juste ce que j'ai envie de faire, sans penser aux obligations que la société m'impose. j'aimerais dire ce que mon coeur me dis.
    J'aimerais ressentir la vie qui m'habite et m'incarne.
    J'ai envie de laisser mon coeur agir à ma place. D'oublier les conséquences, et d'être, ici et maintenant. C'est à dire d'être tout court.
    Puis j'aimerais aller dans une forêt proche, m'adosser contre un arbre, et attendre qu'il se passe quelquechose d'important. Je resterais immobile, je fermerais mes yeux pour ne pas les rouvrir, oublier le passé, ne pas penser au futur, et être dans le présent, n'être que le reflet de la nature qui m'entourera. Et j'essaierai de ressentir, d'être réceptif au lieu où je serais à l'instant où je serai. De ne plus être que ce qui est. J'absorberais l'air et la nature qui m'entourera grâce à chaque pore de ma peau. Je me recrérais. Je mourrais et renaîtrais, mais dans le même corps.
    Je ressentirai la faim et la soif qui commenceront à devenir partie intégrante de moi, car je resterais tout le temps immobile, les yeux fermés, l'esprit le plus ouvert possible à la nature qui commencera à m'habiter, et me laisserai envahir par la vie qui sera là, sur le sol, contre moi, autour de moi. Des araignées commenceront à tisser leur toile sur moi. Les animaux, ne voyant plus qu'une statue, n'auront plus peur de moi. Alors je me transformerais en arbre. Mais avant, je ne serais plus qu'une minuscule petite graine plantée dans la terre, et puis j'en sortirais, et puis je pousserais, pour passer d'un truc vert tout fin, tout petit, à un truc qui grandira, qui grossira, et des branches pousseront, et d'autres branches pousseront aux branches, et d'autres petites branches pousseront aux branches, et j'aurais autant de feuilles au bout de ces branches qu'il y a d'étoiles dans le ciel. Et, à partir de l'automne, mes feuilles ne seront plus que jaune mort sur le sol. Puis au primtemps je bourgeonnerais, et mes feuille repousseront, doucement, pour finalement retomber, et ce sera le cycle des saisons, du temps qui passe, de la vie, qui m'incarneront.
    Et puis, adossé contre cet arbre, je me rendrai compte que je ne serai toujours pas mort, que je ne me serais pas réincarné dans l'arbre contre lequel je me serais adossé, que j'aurais toujours été mon corps. Et puis je me rendrais compte de quelquechose. Alors, ayant atteint mon but, je me relèverais, mais je n'y arriverais pas, car j'aurais perdu l'habitude de commander mes menbres.
    Et quand j'y arriverais, je marcherais, je trébucherais et tomberais, car j'aurais perdu l'habitude de marcher et de la gravité. Et quand j'y arriverais, je mangerais un tout petit peu, histoire de réadapter mon estomac à la nourriture. Et puis quand je pourrais manger normalement, j'écrirais un livre sur ce qui se serait passé. Ou pas.
    Et je deviendrais un sage. Peut-être.
    Et j'aurais conscience que je ne suis pas ce que je suis. Que ce qu'il me semble être n'est pas moi, que ça c'est juste ce que ma vie m'a fait être. Que ça, ce qu'il me semblait être moi, n'était qu'absorption de ce qui m'aura toujours entouré. Que ce que je suis vraiment, ce n'est que la vie qui m'habite, mon corps, mon coeur qui fait circuler mon sang, mon sang qui transporte de l'énergie partout dans mon corps, mon cerveau qui commande mes membres,  mes nerfs qui me font sentir ce qui me touche et ce que je touche, les connexions entre mes neurones qui me font écrire ce texte, ma chair qui soutient mes os, mes os qui sont la base de la construction que je suis, mes cellules qui se renouvellesnt chaque jour.
    La mort n'existe pas, car je n'existe pas. Le moi qui est en moi n'est pas vraiment moi. L'esprit qui me fait penser n'est qu'une machine créée par mère-nature.
    Je ne suis que mon corps et l'absorption de mon vécu.
    Je ne suis rien mais veux tout être.



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  • rrah c'est pas vrai... J'ai fait un truc super long où je racontais à quel point j'avais aimé un livre et à quel point il fallait que vous le lisiez, mais ça a raté... C'est vraiment nul... Bon, je le recommencerais une autre fois. Désolé. Et c'était pour parler de "Le monde selon Garp", je john Irving, mais du coup je recommencerais une autre fois... Désolé... C'était bien en plus, ça donnait envie de le lire je trouve...

    Bref. Tant pis.


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  • Un froid.
    Un froid intense se présentait devant  moi.
    Un froid qui s'appellait “Femme”.
    “Femme submergée par l'amour d'un homme”
    Un homme que vous et moi détestons.
    Le diable.
    Cette femme aimait le diable et me détestait car le diable ne m'aimait pas.
    Ellle était à ses ordres.
    Moi, j'étais libéré de tous dieux et démons. Ils me détestaient tous, je les détestais tous.
    Je n'aimais que les miens. Tous les miens.
    Je rêvais que l'on nous donne enfin un  nom, un vrai, qui ne serait pas de vaines détestables plaques d'immatriculation avec un chiffre, une consonne et un voyelle. Un nom qui sonnerait bien, qui serait agréable à l'oreille. Un nom qui ait une valeur.
    Un nom que j'aimerais, dont je serais fier.
    Mais la femme du diable, droite, devant moi, n'étais rien. Et un rien, ça ne peut pas vous donner un nom.
    ça ne peut pas vous maîtriser.
    C'est rien.
    Le temps de la liberté était arrivé.
    Le temps des choix, du bonheur et des souffrances.
    Mais pas les mêmes souffrances. Pas les souffrances des ordres donnés pas quelques riens, quelques riens qui maîtriseraient des touts, des touts qui auraient la soif de liberté. mais à qui on donnerait toujours plus d'ordres, de souffrances. Des souffrances dont nous ne serions pas responsables. Des souffrances donnés par “eux”. Par ces riens.
    les souffrances qui viendront demain, ce seront des sacrifices. Des sacrifices qui auront des prix. Pour du bonheur.
    Quelques souffrances pour le bonheur.
    Quelques sacrifices pour la liberté.
    La liberté.
    Un nom qui sonne bien.
    Qui devrait nous appartenir.
    Mais la femme du diable ne le veut pas.
    Elle veut nous faire souffrir pour continuer à nous  faire souffrir, et pas pour un peu de bonheur en remerciement d'un quelconque sacrifice.
    Des coups et des coups pour quoi?
    Pour un service aux riens.
    Un service sans remerciements.
    Pour des coups et des coups.
    Encore.
    Mais demain, des coups à  un prix plus juste. Un prix que l'on nomme liberté.
    Des coups pour la liberté.
    Pour des  envies à vivre, à exaucer.
    Pour crier notre souffrance d'hier, pour crier notre bonheur de demain.
    Pour défouler des mouvements de rage en dansant sur la place.
    La place de la liberté.
    De la danse, des mouvement, des cris de joie.
    Des cris de Vie.
    Des danses de vie.
    De l'espoir de vie.
    Des souffrances de vie.
    Du bonheur de vie.
    De la vie de vie.
    La vie.
    Mais la femme du diable me disait non.
    Non au bonheur.
    Non à la vie.
    La folle!
    Comment un rien peut empêcher un tout,  comment un rien peut priver un tout d'une cause dont on serait prêt à sacrifier sa vie, pour que son peuple puisse vivre cette cause.
    Et quelle cause: La vie!
    Cette femme veut nous empêcher de vivre.
    Nous.
    Mon peuple.
    Les miens.
    Mon sang.
    Ma chair.
    Mon âme.
    Ma vie.
    Mon éternité.
    Le prix de mes sacrifices.
    Ma liberté.
    Ma terre.
    Mon toit.
    Ma chaleur.
    Tout.
    Elle veut empêcher à “tout” de vivre.
    Elle veut tout empêcher de vivre.
    La folle!
    Tout est contre elle!



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