• La liberté d'un peuple

    Un froid.
    Un froid intense se présentait devant  moi.
    Un froid qui s'appellait “Femme”.
    “Femme submergée par l'amour d'un homme”
    Un homme que vous et moi détestons.
    Le diable.
    Cette femme aimait le diable et me détestait car le diable ne m'aimait pas.
    Ellle était à ses ordres.
    Moi, j'étais libéré de tous dieux et démons. Ils me détestaient tous, je les détestais tous.
    Je n'aimais que les miens. Tous les miens.
    Je rêvais que l'on nous donne enfin un  nom, un vrai, qui ne serait pas de vaines détestables plaques d'immatriculation avec un chiffre, une consonne et un voyelle. Un nom qui sonnerait bien, qui serait agréable à l'oreille. Un nom qui ait une valeur.
    Un nom que j'aimerais, dont je serais fier.
    Mais la femme du diable, droite, devant moi, n'étais rien. Et un rien, ça ne peut pas vous donner un nom.
    ça ne peut pas vous maîtriser.
    C'est rien.
    Le temps de la liberté était arrivé.
    Le temps des choix, du bonheur et des souffrances.
    Mais pas les mêmes souffrances. Pas les souffrances des ordres donnés pas quelques riens, quelques riens qui maîtriseraient des touts, des touts qui auraient la soif de liberté. mais à qui on donnerait toujours plus d'ordres, de souffrances. Des souffrances dont nous ne serions pas responsables. Des souffrances donnés par “eux”. Par ces riens.
    les souffrances qui viendront demain, ce seront des sacrifices. Des sacrifices qui auront des prix. Pour du bonheur.
    Quelques souffrances pour le bonheur.
    Quelques sacrifices pour la liberté.
    La liberté.
    Un nom qui sonne bien.
    Qui devrait nous appartenir.
    Mais la femme du diable ne le veut pas.
    Elle veut nous faire souffrir pour continuer à nous  faire souffrir, et pas pour un peu de bonheur en remerciement d'un quelconque sacrifice.
    Des coups et des coups pour quoi?
    Pour un service aux riens.
    Un service sans remerciements.
    Pour des coups et des coups.
    Encore.
    Mais demain, des coups à  un prix plus juste. Un prix que l'on nomme liberté.
    Des coups pour la liberté.
    Pour des  envies à vivre, à exaucer.
    Pour crier notre souffrance d'hier, pour crier notre bonheur de demain.
    Pour défouler des mouvements de rage en dansant sur la place.
    La place de la liberté.
    De la danse, des mouvement, des cris de joie.
    Des cris de Vie.
    Des danses de vie.
    De l'espoir de vie.
    Des souffrances de vie.
    Du bonheur de vie.
    De la vie de vie.
    La vie.
    Mais la femme du diable me disait non.
    Non au bonheur.
    Non à la vie.
    La folle!
    Comment un rien peut empêcher un tout,  comment un rien peut priver un tout d'une cause dont on serait prêt à sacrifier sa vie, pour que son peuple puisse vivre cette cause.
    Et quelle cause: La vie!
    Cette femme veut nous empêcher de vivre.
    Nous.
    Mon peuple.
    Les miens.
    Mon sang.
    Ma chair.
    Mon âme.
    Ma vie.
    Mon éternité.
    Le prix de mes sacrifices.
    Ma liberté.
    Ma terre.
    Mon toit.
    Ma chaleur.
    Tout.
    Elle veut empêcher à “tout” de vivre.
    Elle veut tout empêcher de vivre.
    La folle!
    Tout est contre elle!



  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Janvier 2006 à 13:06
    que vive
    la liberté ! Elle a tant de mal à se frayer une place dans ce monde inhumain. Sincère amitiés.
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