• Sur le besoin, ou bien de SORTIR, ou bien de VOIR DES GENS pour ne pas se sentir désoeuvré et gâcher ces moments qui, les uns additionnés aux autres, forment NOTRE VIE…

    J'ai froid aux mains. Purée, j'ai super froid aux mains.

    Je ne pense pas que mon article précédent était complètement débile, jveux dire, c'est VRAI que je ne parle jamais de tout ce dont je pourrais vouloir vous parler... et tout et tout. Mais, n'empêche, c'est clair que c'était avant tout un article gratuit qui était là juste histoire de faire joli... Et même après publication, même si je trouvais la note sans intérêt, j'étais content de voir une note après celle du onze novembre... Pourtant, ça fait longtemps que j'ai accepté l'idée de me permettre des temps morts avec mon blog, dans le sens : si je n'ai rien à écrire, tant pis, je ne vais pas faire des notes à deux balles juste pour remplir mon blog...

    Mais on est le 26 Novembre et malgré la note qu'il y a eu entre aujourd'hui et le onze, je trouve que ça fait un temps mort assez long... Je ne sais pas si c'est le fait de faire un article par semaine pour l'île des patates libres, mais je n'ai aucune énergie pour vous écrire ici... Aucune véritable volonté... Même là, maintenant, j'ai dû m'obliger un peu pour commencer une note. C'est comme si c'était une perte de temps supplémentaire... Alors que je n'ai jamais considérer le fait d'écrire sur mon blog comme une perte de temps !

    Le truc, c'est que ces temps-ci, chez moi, je n'ai aucune force pour travailler et je glande sur l'ordinateur. Mais ce n'est pas parce que je glande sur l'ordi que je vais alimenter mon blog, ça nan... Et ça fait bien deux semaines que je me dis : "putain je lâche trop mon blog en ce moment... je lâche trop mon blog..." Ce n'est pas que je n'ai pas d'idées d'articles, mais c'est que je n'ai pas de véritable BESOIN. Je crois que j'ai toujours été très attaché à cette question du besoin pour écrire sur mon blog. Ça n'a pas toujours été vrai, mais en général, quand je fais une note ici, quelqu'elle soit, c'est que j'en ai véritablement envie, et quand j'écris une note alors que je ne suis même pas très motivé pour écrire, eh bien, quelque soit l'intérêt de la note finale, j'hésite à la publier... C'est une question de sincérité : comment publier tel texte alors que je l'ai écrit "comme ça", avec l'idée simple de publier un article ?

     (Même quand j'écris une note avec beaucoup de sincérité, il suffit que je doive la publier en "différé" pour que je tienne beaucoup moins à la publier, car je ne suis plus dans la même énergie, et ce n'est plus une "urgence"...)

     Par exemple, en ce moment, j'aimerai vous publier une nouvelle note par rapport à mon avenir et mon ambition, mais je ne le fais pas exactement pour ça : si c'est une réflexion que je tiens en ce moment et qui me préoccupe, je sais que, au moment où je la coucherais sur ce blog, je le ferais non pas par besoin ou par véritable envie de le faire, mais plus simplement parce que j'aurais envie d'alimenter mon blog et qu'il y a ce sujet que j'aimerai justement aborder...

    Du coup, je n'écris toujours pas l'article en question.

    La question, c'est : comment cela fait-il que je n'ai pas l'énergie, la volonté, le désir important d'écrire sur mon blog ?...

    Je ne sais pas trop. Ce n'est pas le trop-plein de travail, car je suis un procrastinateur et un glandu, qui fait toujours son boulot au tout dernier moment... Et j'ai beau avoir une tonne de travail, cela ne m'empêchera pas de glander sur l'ordi toute la soirée comme un gros nul.

    Je crois que ce n'est pas simplement une question d'auto-discipline, ou de geek-attitude... C'est plutôt une question de solitude.

    Bien que je vive avec ma mère, je me retrouve très souvent seul chez moi, durant des soirées entières. Modérément, c'est cool. mais trop souvent, cela m'embarrasse : dans ma solitude, les choses se résument à une liste de choses à faire que je ne veux pas faire, et si je ne veux pas les faire, c'est justement parce que ce sont des "choses à faire"...

    J'aime être seul, mais chez moi après les cours toute la soirée, pas tant que ça. Bien que cela me permette une liberté totale qui me fait gueuler chanter (appelons ça chanter...) bouger et jouer la comédie des personnages bizarres qui parlent anglais etc, ou bien autrement dit : alors que je suis un petit bonhomme tranquille cool zen le jour, eh bien le soir, quand je suis seul, je suis une BÊTE DÉCHAÎNÉE DONT VOUS N'AVEZ MÊME PAS IDÉE. Bref, bien que ma solitude soit cette liberté merveilleuse, c'est également un état de total désoeuvrement pour moi. Ma courte vie m'a apprise que la vie n'a de valeur qu'auprès des gens que l'on aime, et même des gens en général : sans autrui, la vie manque de piquant, de sel. Quand on est seul, on fait des choses que l'on doit faire ou que l'on veut faire, mais ça se résume à ce genre de situations ennuyeuses, cette situation-là exactement : celle de devoir PASSER LE TEMPS. Alors qu'avec les autres, on ne fait pas que "passer le temps", on VIT. On VIT.

    Donc voilà, seul, je suis désoeuvré et tellement désoeuvré que je ne veux ni travailler ni faire une note sur mon blog ni rien du tout, et je me contente de me rendre compte que je gaspille du temps qui s'en va à tout jamais, que je passe certains moments de ma vie à ne pas la savourer, à ne pas profiter de chaque instant qui m'est offert : non, à l'inverse de cela, je contemple l'inintérêt total des soirées se profilant devant moi.

    C'est pour ça que j'essaie de sortir le plus souvent possible, ça ne me gêne pas de sortir seul, c'est sortir quand même, et alors je vois Paris, les gens alentour, je marche, je regarde autour de moi, je vois des films, des expos, je fais des croquis, et tout cela pour moi ce n'est pas gâcher le temps qui m'est offert, au contraire, je n'ai pas strictement besoin d'autrui pour profiter de ces moments-ci... 

    À propos de boulot : ce soir, par exemple, j'aurais dû réfléchir à mon truc d'Histoire sur les autoportraits, mais comme je n'ai pas les reproductions, je vais m'en occuper demain soir, ce qui n'est pas sérieux, et ce qui fait que ce soir je ne travaille pas, ce qui n'est pas sérieux non plus. 

    Je, ne, sais, pas, tra- vailler...

     


    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :