• Réflexion qui date.

    Alors, voilà un texte que j'avais écrit le 29 septembre 2004, donc c'est vieux, en tout cas c'est pas récent, mais en le relisant je trouvais ça marrant même si c'était pas si intéressant que ça, et puis bon voilà. Et puis comme ça je mets une photo, je veux pas mettre de photos toutes seules
    Ah et puis Nairolf c'est le pseudo que je me projetais à l'époque, parce ça fait Florian à l'envers et que je trouvais que ça sonnait bien. Mais maintenant je préfère Boiseime, c'est joli Boiseime.
    Donc voilà ça commence:
     
    Le téléphone sonne. Donc il faut décrocher, puisque il y a quelqu’un au bout du fil.
    Voilà comment on résonne. Ou alors: Le téléphone sonne, donc il faut absolument décrocher pour arrêter cette sonnerie stridente et énervante.
    Mais il n’y a pas de songe qui dit: Le téléphone sonne, donc le téléphone sonne. C’est plutôt, en général, le téléphone sonne, donc il faut décrocher. De nos jours, tout cache, ou presque, un autre sens que le sien propre.
    Un autre exemple que le téléphone: Hier, j’ai mangé une pomme. Propos tout ce qu’il y a de plus inintéressant.
    Mais fouillons un peu:
    Hier j’ai mangé une pomme. Donc, hier, j’avais envie de manger une pomme. Ou alors on m’y a forcé. Dans la première de ces deux possibilités, il y avait une liberté de manger ou non une pomme. Une liberté qu’il n’y a pas dans la deuxième possibilité. Donc, on peut déduire de cette phrase: Certains ont la liberté de faire quelque chose que d’autres n’ont pas d’autres choix que de le faire. Je pense donc que le propos le plus inintéressant au monde peut devenir intéressant selon les détails. Exemple: Tout à l’heure, j’ai bu parce que j’avais soif. Vous vous en foutez, n’est-ce pas?
    Maintenant: Tout à l’heure, j’ai bu parce j’avais soif. Donc, c’est que je pouvais boire. J’avais la liberté de boire ou non.
    Puis j’avais soif, ce qui avait influencé mon choix. Pourquoi avais-je soif? Parce qu’il faisait chaud. Alors, dans les déserts, pourquoi on boit si peu? Parce que dans les déserts de chaleur, l’eau est rare. Mais dans ce cas là, pourquoi, là où je suis, je peux boire même s’il fait très très chaud?
    Parce que, ici, nous avons l’eau courante ou alors des bouteilles d’eau de sources achetées au supermarché d’à côté. Nous  pouvons donc boire beaucoup, quand, dans d’autres pays, l’eau courante n’est disponible que d’une certaine heure à une autre. Même s’il fait chaud, même s’il fait froid. Il y a donc une inégalité par rapports aux besoins d’eau. Quand certaines personnes meurent de soif, ils n’ont pas d’eau disponible, au lieu que ceux qui boivent le plus sont ceux qui ont le moins soif. C’est injuste. Ça devrait être le contraire:
    Ceux qui ont le moins d’eau devraient être ceux qui ont le moins soif et ceux qui ont le plus d’eau devraient avoir plus soif. Mais Mère-nature est parfois injuste. Elle donne le plus soif quand il fait chaud, et c’est quand il fait chaud que l’eau s’évapore. En plus de cela, l’homme n’aide pas beaucoup non plus tout ça, car là où je suis, quand, après que les nuages se soient formés par l’évaporation, il pleuvent, l’eau qu’ils nous rendent part dans les égouts.
    Alors maintenant, vous vous vous rendez compte comme “Tout à l’heure, j’ai bu parce que j’avais soif” est devenue une phrase lourde de sens?
    Sur ce, je finirais par cette phrase:
    J’aime boire de l’eau quand j’ai soif.
    Nairolf.

    Post-scriptum: J’oubliais juste de vous parler de ce dont j’avais déjà commencé à parlé, dans l’épisode du téléphone:
    Une phrase en cache toujours une autre. L’exemple se trouve au début de cet essai. Et or, parfois, je pense qu’on ne devrait penser qu’à la phrase initiale. Exemple: Adalbert est un type qui vous soûle profondément énormément. Vous ne pouvez pas sentir ce gars. Il ne vous a rien fait, mais c’est comme ça. Or, dans la matinée, il vous aborde, en vous disant qu’il avait quelque-chose à vous dire. Pour le virer gentiment, vous lui dites que vous n’avez pas le temps, quand il vous dit, comme ça: “Pas de problème, j’t’appelle vers 17H30, j’ai trouvé ton numéro dans l’annuaire!”Il repart soudainement, et vous, tétanisé(e), n’avez pas pu  ouvrir la bouche ou réagir, à cause du terrible choc.
    Maintenant, il est 17H30. Le téléphone sonne, et vous vous dites: “Mince. Adalbert. Je le sens, je vais mourir sous le choc.” Or, dans ces moments là, vous devriez vous dire:
    Le téléphone sonne, donc le téléphone sonne (Ce qui rejoint le début de la nouvelle). Et c’est tout.
    Si vous vous dites ça à chaque fois que ce genre de choses vous arrive, vous verrez, ça vous fera beaucoup de bien.
    Mais dans ce domaine là, il y a aussi une catégorie de personnes, exceptionellement rare, qui ne vit que dans cet état d’esprit (Je ne vous donnerais pas mon opinion sur ce genre de personnes, je ne vous donnerais là que des constatations). Exemple: Quand ce genre de personne mange, il ne pense à rien d’autre qu’au fait qu’il est en train de manger.
    Quand il essaie de s’endormir, il ne pense qu’au fait d’essayer de s’endormir.
    Quand il marche il ne pense qu’au fait qu’il marche.
    Etc, etc…

    Post-scriptum n°2: L’autre sens qu’on peut aussi trouver sous n’importe quelle phrase, c’est le rapport à la vie. Mais je n’ai pas envie d’en parler. Alors le Ps n°2 est fini.

  • Commentaires

    1
    Mercredi 12 Avril 2006 à 23:42
    tu dors la nuit ?
    ou bien tu raisonnes encore comme ça (hi-hi )j'ai lu jusqu'a post scriptum et je me suis dis mais il me fait tourner en rond la .. je lis ou je lis pas la suite et pourquoi je lirai ou lirai pas la suite pour quel cheminement de pensée .... oulala vite que je sorte de ce labyrhinte ou tu veux nous perdre tous ! de Charybe en Scylla !
    2
    Jeudi 13 Avril 2006 à 12:58
    Hi hi
    Oui je dors la nuit. Et c'est quoi "de Chaybe en Scylla"?
    3
    Jeudi 13 Avril 2006 à 18:04
    Salut
    Très honnorée que tu me lise. Tout à fait d'acord, des fois on peut trouver des réflexions profondes à faire sur les choses les plus simples de la vie. Un conseil : quand il vous en vient une, ne la dites surtout pas à voix haute. En tous cas pas avec n'importe qui (notamment les gens qui, quand ils marchent, ne pense qu'à marcher. Ceci dit, je pense que personne ne pense réellement qu'à un chose à la fois. Penser à n'importe quoi nous mène forcément par association d'idées à penser à autre chose. Simplement, je pense qu'il y a des gens qui associent les idées d'une manière plus choatique, et laissent aller leur pensée; et d'autres qui mettent de coté, en s'en rendant à peine compte, les idées inutiles, voire gênantes (intéressantes), pour se protéger et par instnct de survie. En effet, si je me mets à penser à mon voisin qui meurt de soif, peut-être vais-je me priver moi-même, ce qui est contraire à mon instinct. De plus, penser ça déconcentre. Troisièmement, je ne suis pas programmé pour penser, parce que ça amène forcément à la constatation d'une évidence : je vais mourir, et même si j'atteins la postérité, elle ne sera pas éternelle. Alors pourquoi vivre?
    4
    Boiseime
    Jeudi 13 Avril 2006 à 18:19
    Jeanne la pucelle
    Excellent ton commentaire! Et merci du passage.
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