• Exercice d'écriture automatique

    C'est un exercice que j'aime bien pratiquer de temps en temps, il y en a dans ce blog, mais avant, je ne savais pas que cela s'appelait de l'écriture automatique en fait. Pour les ignorants, c'est un exercice qui consiste à écrire se qu'il nous passe par la tête, sans nous arrêter. Il paraît que les poètes surréalistes aimaient en faire pour ouvrir la porte de leur inconscient...
    Attention ça commence. Alors, évidemment, ça va probablement pas avoir beaucoup de sens, mais je m'en fous:

    Hector et Georges sont partis à la plage et ils ont nagé, nagé, nagé et nagé, et Hector est mort d'épuisement. Georges s'est apitoyé sur lui et il est parti. En rentrant chez lui il a croisé un homme qui s'appelait Joachim, et Joachim lui a parlé, il lui a dit des bêtises, il lui a dit qu'il devait devenir son ami, et Georges a accepté, il n'aurait pas dû. Joachim était un petit diable, un trompeur, un hypocrite, un mesquin. Il l'a été aussi pour Georges. Il a commencé à lui pourrir la vie. Il a commencé à l'empoisonner mentalement, et, rapidement, Georges a baissé niveau moral. Il commençait à être plus fatigué, plus las, moins énergique, moins motivé, bref, il devenait une limace. C'était à cause de Joachim. Joahim le suivait partout dans la rue. Il le suivait partout dans la maison. Et il parlait à Georges. Il parlait, il parlait, il parlait... Et Georges, patiemment, l'écoutait. C'était un exercice, pratiqué tout le jour, éprouvant pour Georges. Joachim le suivait comme un chien, et lui parlait comme votre grand-mère qui est si bavarde. Un jour, Georges a explosé. Ça a commencé doucement: Joachim parlait de quelquechose, et pour une fois, Georges a montré qu'il n'était pas d'accord, ils ont débattu, ça a fini en bagarre, de fil en aiguille, Joachim a tué Georges. Il avait du sang de Georges sur ses mains et il s'est demandé qu'est-ce qu'il allait devenir. Il a ri, il a pleuré, il a paniqué, il est parti en courant, et il a continué de courir, courir, courir, mais il a fini par tomber d'épuisement, dans la rue. Tout le monde s'est rameuté, quelqu'un a appelé une ambulance, qui arriva dix minutes plus tard. On a emmené Joachim à l'hôpital, on l'a guéri, et lorsqu'il s'est réveillé, il s'est rappelé tout, et alors, il a voulu fuir, fuir le plus loin possible, car sitôt qu'il serait en bonne santé, on le mettrait en maison d'arrêt, puis en prison à pérpétuité : Il avait commis un meurtre. Joachim est sorti dans le couloir, il a regardé autour de lui, quelqu'un l'a vu et Joachim a refermé la porte, et il a décidé expressément de sortir par la fenêtre, mais il s'est croûté, il avait plein d'égratignures, heureusement il ne s'était pas évanoui, alors il a couru, il a entendu des gens de la fenêtre de sa chambre d'hôpital qui le hélait, mais Joachim ne s'est pas retourné, il a continué de fuir. La nuit suivante, épuisé, il a dormi dans le hall d'un appartement, et il faisait froid, très froid, trop froid. Joachim avait la chair de poule, il tremblait un peu, de temps en temps, ses dents claquaient, et il avait du mal à s'endormir tellement il avait trop froid. Plus tard il a fait un cauchemar avec Georges et c'était horrible, Georges était en train de le tuer, il étranglait Joachim, qui s'est réveillé en se rappelant encore les mains de Georges sur son cou, quelques secondes plus tôt. Il a repris la marche, et il a marché, marché, désespéré. Plus tard il est passé sur un pont, il a traversé le pont, s'est arrêté. Il a pivoté sa tête derrière lui, et s'est retourné. Il est revenu sur le pont, il a regardé l'eau, et s'est laissé tomber dans le fleuve, et alors, il a fendu l'air, ça allait très vite, c'était sensationnel, il était dans les airs et c'était incroyable, son coeur battait à cent à l'heure pendant que son corps, lourd, descendait à la même vitesse, puis Joachim est tombé dans l'eau, son corps a ralenti, il a respiré de l'eau, mais ce n'était pas une respiration, ses poumons brûlaient, il souffrait atrocement, et il sentait qu'il mourait.



    Voilà, c'est fini. C'était de l'écriture automatique, donc j'ai complètement improvisé, sans savoir qu'est-ce que j'allais écrire à la ligne suivante. Ça donne un truc où tout le monde meurt. J'ai pas fait exprès, c'est ce qui me passait par la tête. Pourtant jsuis pas un déprimé de la vie. Allez j'en fais un autre, pour le plaisir, je me contrôle pas non plus:

    Madeleine est partie. Comme ça. Sans rien nous avoir dit. Je sais pas pourquoi. Je comprends pas. Ça m'embête. J'arrête pas d'y penser. Pourquoi elle est partie?! Je comprends pas! C'est énervant! Elle aurait pu nous prévenir, nous expliquer... Mais non. Elle a même pas laissé de lettre. Et elle me manque. Je pense à elle. Je me demande où elle est. Où est-ce qu'elle dort. Si elle est en sécurité. J'ai peur, j'ai peur qu'il lui arrive quelquechose, c'est plutôt affreux. Ça m'empêche de dormir. Quand je me couche je pense à elle, et encore une fois, ça m'énerve, je sais pas pourquoi où elle est partie, je sais pas où elle est partie, ça m'empêche de dormir bon sang. L'autre nuit j'ai rêvé d'elle, c'était spécial, elle m'embrassait sur la bouche et elle partait, mais je la rattrapais, je lui demandais pourquoi elle était partie, et, dans le rêve, elle répondait qu'elle devait aller à son cours de danse, que c'était pour ça, et qu'il fallait que je la pardonne. Et dans mon rêve, je l'ai pardonné. Dans mon rêve, je savais pourquoi elle partait. Pas ici. Maintenant, il va falloir que je cherche un nouveau colocataire, sinon le loyer va être trop cher et il faudrait que je déménage, mais je ne franchis pas le pas, j'ai encore l'espoir qu'elle revienne.

    Mouais c'est nul hein? En fait ça tourne autour du pot quoi. Ça démarre pas. Ça me donne une idée : Écrivez une suite. Bon, j'ai un peu peur de me prendre un vent, mais tant pis, je lance le concours. Donc vous crivez la suite dans le commentaire, et je le publie en poste avec ma suite de votre suite. Et si j'ai de la chance et que ya plusieurs postuleurs pour une suite, ce qui m'étonnerait mais bon, et bah je choisirais moi-même hein, bien sûr. Bon, voilà. J'espère que vous tenterez votre chance, sinon je vais sentir un vent du nord, froid et glacial qui va bien me refroidir.

    P-s: http://home.tele2.fr/abl/

    C'est un site où sont rassemblés des textes humoristiques, genres des parodies d'Héroïc-Fantasy, mais aussi d'autres choses, dont le point commun à tous sont le récit et l'humour. Alors c'est juste des auteurs qui se prennent absolument pas au sérieux et qui veulent juste tripper un peu, mais c'est marrant. Enfin, pour je n'ai pas encore lu trop de textes, mais j'en en ai déjà lu quelques-uns et c'est vrai que c'est marrant, vous devriez y faire un tour.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 22 Novembre 2006 à 19:49
    c re re moi
    oué l'écriture automatique c'est pas mal. je fais plus du dessin automatique mais je les publie pas, ptet que je devrais. enfin kan tu écris en automatique, ça va, ya kan même une logique. moi dans ma tête c déjà pas clair alors ça peut donner des trucs bizarres. javais écri un truc avec la mère michelle qui retrouve son chat à moitié dévoré par le doberman du voisin homo, alors elle prend un fusil et va s'en charger, et pendant ce temps le sage champignon parfumé aux herbes va délivrer ses amies les carottes lesbiennes de la bonne sousoupe qui cuit. bref la c tré tré résume mdrr. sinon g une suite mais c pareil,jveu dire ça tourne encore autour du pot. g pas tro réfléchi non plus mais bon. enfin, si ça plait pas, je comprendrai, jnaime pas non plus :p. mais je préfère participer que contribuer à "un vent du nord,froid et glacial" parce que je veux pas que tu te refroidisses. et aussi j'ai apris un mot "tout le monde s'est Rameuté" jconnaissai pas rameuter mdrrr
    2
    Mercredi 22 Novembre 2006 à 19:51
    ma suite
    mais pas terrible mdr, je sai pas si faut ke jexagère beaucoup ou je continue a suivre le ton du texte, enfin bon.........................Mais pourquoi Madeleine était partie ? J’avais fait sûrement un truc de travers, mais je vois pas quoi. Puis je n’aime pas la danse, Madeleine est gracieuse même quand elle tombe…et puis franchement je m’étais habitué à elle. Non, non, non, c’est pas que j’ai des sentiments pour elle, on est colocataires…on était j’veux dire. et même si j’ai rêvé d’elle, elle qui m’embrassait, c’était juste un rêve, vous savez, l’inconscient. Un soir, j’ai voulu vérifier ce qu’elle faisait, je ne connaissais pas vraiment son école de danse mais j’ai demandé, demandé, demandé…et puis j’ai rien trouvé. Puis la meilleure, à la fin, on m’a dit qu’elle n’avait jamais mis les pieds dans un cours de danse. Ça m’a mis K.O. Mais où est-ce qu’elle est ??? il fait froid, glacial, et le vent tambourine des gouttes de pluies grosses comme mon ptit doigt sur le sol. Ça fait des flaques géantes, géantes, j’ai l’impression de voir son reflet dedans. et puis paf ! Quelqu’un marche dedans, et elle a disparut de nouveau. Ya un lampadaire qui clignote, ça fait stroboscope orangée, ça me stresse, j’ai l’impression que c’est un signe que Madeleine a des problèmes. Mais merde ! Moi aussi j’en ai des problèmes à cause d’elle ! L’argent pour le loyer ! Alors j’ai commencé à rentrer parce que je caillais grave et qu’il faisait nuit. Tant pis, elle a voulu partir c’est sa faute. et paf ! à fond dans mes préoccupations, je me suis pris un poteau, un poteau bien rouillé en plus, j’ai des traces sur mon blouson. Puis, un peu étourdi, j’ai vu une forme. Avec une capuche. Exactement sa silhouette même si ce n’était qu’un gros tas gris de loin. Qu’est-ce que je dis ? Un gros tas gris ? Ah non, madeleine n’est pas moche. J’ai appelé, comme ça, pour voir, mais elle ne m’a pas entendue. Alors je l’ai suivi un peu. Dégueulasse, j’ai marché dans une merde de chien. Le temps d’essuyer ça, je l’avais perdue. alors j’ai marché vite, vite et je suis tombé dans une rue, réputée pas terrible voire dangereuse de fréquentations. Ya des gens bizarres là-bas. « Mais qu’est-ce qu’elle va foutre là ? » Puis ça y est, je l’ai aperçu. elle parlait avec un gars, un tas gris trois fois plus gros. et plus grand. C’est qui ça ? Puis elle venait vers moi, sans me voir, parce que de l’autre côté c’était une voie sans issue. avec un grand panneau rouge, rouillé. J’ai attendu. puis « Madeleine ? c’est toi ? » je crois qu’elle a sursauté. et le temps qu’elle a levé la tête, j’ai vu qu’elle avait du sang au coin de la bouche. Comme si on l’avait frappé. Je lui ai pris son bras, mais elle s’est sauvée. J’ai peur maintenant, qu’est-ce- qui se passe ?
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