• Courte note contemplative sur la fatigue, le soir, puis sur le froid et la brume.

    Tu t'allonges sur ton lit, éteins la lumière, enfonce ton visage dans ta couverture bleue; tes yeux éclatés se reposent, clos, tandis que tes oreilles (et ton esprit) se détentent avec Pauline Croze.

     

    Tu

       lâches

               prise

                        .

    Tu te dis que tu aimes ça.

    Fermer tes yeux, te blottir dans ton lit, et réduire ce monde immense  et si complexe, à ton lit, ta couverture, et toi, dans le noir du laisser-aller.

    Tu aimes aussi quand il est très tard, que tes yeux sont plus explosés que jamais, que tes idées deviennent plus au moins immatérielles et brumeuses, qu'il s'agit de te coucher, que tu restes à la lumière de l'écran de l'ordinateur, à te tâter pour une note sur ton blog.

    Cette ambiance du très tard. Des lumières artificielles et tamisées. Tu sais que  tu vas bientôt finir par te coucher, et tu aimes cette idée. Tu aimes cette ambiance à l'intérieur même de ton corps, où tout ce qui te compose t'implore un break.

    Et ton corps fatigué, qui lâche peu à peu prise, et finit par effectivement, aller se coucher.

    Ce lâcher-prise. Ce laisser-aller. Abandonner le monde, les problèmes, les histoires compliquées et les idées chiantes, pour ton lit et des rêves que tu oublieras déjà demain matin.

     

    Complètement autre chose.

    Tu sors de l'art plat, sors sous le préau. Tout de suite, il fait froid. Il fait froid, ton corps réagit et rougit, du visage aux mains, ta peau sent l'air la frapper de plein fouet, et, surtout, devant, dans la cour; tout est blanc sous la brume.

    C'est magnifique, et tu te croirais dans Calvin et Hobbes.

     

    Écrit le 29 Novembre sur du papier, l'ordi n'était pas dispo.

     

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