• Aujourd'hui j'écris dans mon roman, j'en suis à la 132ème page, mais là je m'accorde une pause. J'ai envie de raconter un petit peu ma vie. Alors voilà, hier soir à dix heures j'ai regardé l'émission géo sur Arte, j'aime beaucoup cette émission je trouve ça toujours intéressant, et là c'était sur un transsibérien, et on voyait deux ingénieurs qui s'en occupaient, devant tout le temps traverser la Russie, et en regardant cette émission aux paysages magnifiques, je me suis pris à rêver, et je me suis imaginé à une trentaine d'années, ma femme est enceinte et on a décidé de passer les premiers mois de développement de l'enfant en traversant la Russie grâce à ce transibérien. Il fait super froid mais c'est vachement bien, et puis on est bien couverts. On a du mal à dialoguer avec les gens mais c'est pas grave. Là on en dans le train qui avance doucement en tanguant un peu, ma femme a sa joue collée contre mon coeur, je lui caresse les cheveux et je regarde le paysage dehors, un désert de sapins et de neige, c'est tout simplement magnifique.

    Donc voilà, ça c'était le petit rêve éveillé que j'ai fait hier soir en regardant l'émission.

    Bon, et maintenant, de quoi je vais vous parler? Oh remarque il faut que j'écrive dans mon roman hein, et j'ai parlé que d'une pause alors je vais ptet pas trop m'étendre. Cela dit je vous annonce pour bientôt un petit peu de musique, dont probablement pas mal de beatles, "ya d'la vie" des ptites bourrettes, et puis du david bowie peut-être? C'est pas sûr. Ah, et jvous mettrais ptet du Kusturica. Nan mais on verra hein de toutes façons. Allez, à plus.


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  • Salut à vous. Je crois que cette fois-ci, c'est la bonne : Il me semble avoir des choses à dire.
    Alors je vais raconter un peu ma vie hein, mais z'êtes pas obligés de lire.
    Tout d'abord, j'en suis à la 130ème page dans mon roman, mais avec la rentrée c'est chaud parce que ça m'a freiné un max et j'écris carrément moins, mais bon. Faudra que j'écrive le plus possible pendant les vacances. Et les week-ends. Et les moments où j'ai rien à faire. Sinon ma rentrée se passe bien, mais ça provoque en moi des pensées bizarres. J'ai envie de vous en parler. Parfois je suis dans les couloirs, assis par terre contre le mur, à attendre que le prof arrive et ouvre la porte, et je vois la foule, cette putain de foule qui me fais sentir comme une sardine, et je vois tous ces gens, je les vois, je les connais pas, je les vois défiler et j'ai l'impression de mater des fourmis, avec des gens en groupes et qui parlent, et des garçons qui tapent des filles parce qu'ils sont cons, et des filles qui leur disent "mais arrête" en ricanant comme une conne soumise et c'est pas beau, je préfère les battantes qui gardent un certain sens de l'honneur, mais bref, et puis je vois tous les gens passer, et je me demande si leurs vies ont un sens, je me demande si ils sont heureux d'exister et pourquoi, et je me demande s'ils se rendent utiles ou s'ils s'épanouissent, ou si ils vivent leur vie l'air de rien, pensant jamais à tous ces trucs, ayant peur de la mort sans se rappeler qu'ils l'ont déjà "vécu" éternellement, sans même savoir si leur vie vaut tellement le coup que ça parce qu'ils ne se sont jamais posé la question, et je vois des gens futiles et semblables, je vois des fourmis, puis je me réveille, je vois quelq'un que je connais et que j'aime bien, je lui fais coucou avec un sourire sincère, puis je me rappelle que tous ces gens ne sont pas des fourmis, que je ne suis pas à leur place mais que voilà, personne ne ressemble à personne, et qu'ils ne sont pas des futiles, certains me sont précieux, et ceux qui ne le sont pas pour moi le sont pour d'autres. Et puis je me demande si l'objectivité, le recul, permet de réfléchir vraiment plus clairement, car l'absence de distances permet quand même d'avoir accès à certaines données, parce que par exemple là avec du recul je me dis qu'on est tous des fourmis futiles, mais d'un peu plus près c'est tellement plus que ça, si on regarde chaque personne de chaque rue ils ont tellement tous une histoire passionnante, et peuvent être émouvants, tout ça...

    C'est bien de regarder les choses de près. Je vois les gens c'est des fourmis, c'est parce que je les vois de trop loin, ya quelqu'un ça fait longtemps que je la connais jme sens déjà mieux rien qu'en la voyant. Le recul n'est pas pas forcément bénéfique.

    Parlons d'autre chose. Euh, merde. Jme rappelle plus. Ah oui. Euh... C'était ça? mm... Ah oui!

    Le bonheur. Oui, alors parfois je me demande si le bonheur c'est pas de trouver que la vie vaut le coup, même dans les moments les moins passionants. Parce que voilà, finalement, si je regarde les choses attentivement, je me rends compte que la vie n'est pas forcément passionante (attention, je suis pas suicidaire hein), et qu'il n'y a que quelques rares moments qui m'exaltent vraiment. Ça me pose la question du sens de la vie. Mais je crois que c'est très très nul de voir les choses comme ça. Je pense que une bien meilleure chose, que j'expérimente de temps en temps, c'est essayer de voir les choses, de les toucher, de les sentir, comme si c'était la première fois qu'on les voyait, ou bien la dernière. Ça doit rendre tout tellement plus intense. Nan parce que quand j'y pense, ça m'insupporte un peu de faire des choses qui m'intéressent pas alors qu'on a qu'une vie. Vous me direz, ya qu'à s'y intéresser, ça s'appelle la curiosité, mais parfois c'est dur de s'intéresser à ses devoirs ou bien au mur en face de soi, quand on attend que le prof arrive.

    Des fois je pense à la mort, et je réalise que ce que je suis en train de faire est absolument sans importance et dérisoire. Ou bien je pense au monde, tout simplement. Ou à l'univers. Et là jme sens tout petit, et je me dis que rien n'a vraiment d'importance, tout étant ridiculement petit, dérisoire et quelquepart, futile. Puis il y a les choses importantes.

    Sinon je voulais reparler encore des gens. C'est quelquechose de fou, quand même. L'autrui. L'autrui pour moi : Il est pas forcément pareil pour tout le monde. C'est-à dire que parfois, je vois les gens comme des fourmis futiles parce que j'ai trop de recul, et c'est pas bien, c'est comme ça qu'on devient très méchant, mais bref, et puis en même temps, je prends CERTAINES personnes, ma famille, mes amis, de très bons amis, et je me rends compte qu'un moment avec eux ya rien de mieux, qu'un moment avec untel, ya rien de plus précieux, et je réalise que les seules choses qui me sont réellement précieuses, ce sont mes proches, sans eux, la vie ne vaudrait rien, sans mes proches je n'aurais vécu aucun moment qui vaille le coup, tout les moments formidables, émouvants, qui t'emportent, te rendent tout joyeux, euphorique, et te fait dire que la vie, c'est beau!, c'est les moments que l'on partage avec ses proches. Alors, en fait, les gens ne sont absolument pas futiles. C'est eux qui te rendent la vie importante.

    Maintenant je voudrais encore vous parler d'une chose. Voilà : Je crois qu'aujourd'hui, beaucoup de jeunes ne veulent pas penser à l'avenir, car ne le voient pas d'un bon oeil, et je vois aussi des adultes qui regrettent l'époque de l'adolescence. Je voudrais leur dire merde, car quand je serais adulte, quand je serais grand, j'e m'éclaterais mille fois plus que n'importe quel ado.

    Voilà.

    MMh... Je crois que ça suffit. Ah oui! Encore une chose : Le présent. Alors tout d'abord, le présent est un fleuve : C'est à dire qu'il n'y a absolument pas d'INSTANT présent, car le présent est permanent, et le passé et le futur n'existe pas : Le passé c'était du présent, et le futur ce sera du présent. Ya que du présent. Donc ce que je voulais dire, c'est qu'il faut pas vivre dans le passé, soit le présent achevé, fini, dépassé, révolu, ni dans l'avenir, soit le présent non commencé, ou tout reste à tracer, cet avenir qui est le champ des possibles. Je pense qu'il faut plutôt vivre dans le présent. Parce que d'abord, le présent aussi c'est un champ des possibles, et surtout, il est là, maintenant, on peut le toucher du doigt, enfin même pas parce qu'on est en plein dedans en fait ,on baigne dedans, et faut en profiter; au lieu que l'avenir, on en sait rien si il viendra, on peut mourir avant qu'on y arrive. Et si votre présent vous satisfait pas, osez le changer. Ouais, plus facile à dire qu'à faire, je sais.

    Mm... Un doute me taraude. Est-ce que je ne vous ai pas déjà bassiné auparavant de cette histoire de présent? Je ne sais plus. Oh, c'est pas grave de toutes façons.

    Et sinon, c'est bon, cette fois c'est fini, je me tais. Si j'ai envie de parler d'autres trucs ce sera une autre fois. D'ailleurs, j'ai déjà une idée. Voire des idées. Bon, à plus hein.

    Post-scriptum: J'ai écrit ce texte tout à l'heure, mais je n'ai pas pu le publier immédiatement parce que blogg.org ne fonctionnait pas. Maintenant, je me rends compte que c'est de l'importance des autres, dont j'avais déjà parlé avant. À moins que ce soit le deux? Chais pas. J'ai la flemme de relire mon blog.


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