• 3 commentaires
  • Hans est un goinfre. C'est terrible, il n'arrête pas de manger! Il ne se passe pas cinq minutes sans qu'il ouvre le frigo! Et avec ça, il est maigre come un clou... Quelle chance!

    Hans est le correspondant de mon frère, il est allemand et apprend le français. Il est gentil mais il est lourd. Et puis je ne comprends rien à ce qu'il me raconte. Mon frère et Hans ont seize ans. J'en ai quatorze. Il est là depuis deux jours. Il est un peu bizarre. Il est toujours dans son coin, dans sa chambre d'ami. Peut-être que l'Allemagne lui manque. Moi j'aimerais bien partir à l'étranger. Aller ailleurs... J'irai en Australie! Ou alors au Japon... Non, en Italie! Ce n'est pas très loin, mais ça a l'air bien.

    Je crois que Hans écrit, quand il est dans sa chambre. Une fois j'ai toqué à sa porte et il écrivait. Il m'a dit dans un français approximatif qu'il écrivait beaucoup, mais c'était de l'allemand. Hans a une très belle écriture. Moi, j'écris mal. Hans a une petite barbe qui commence, mais il se rase la tête. J'essaie de me l'imaginer avec des cheveux longs, mais ça fait bizarre. Hans et mon frère bavardent beaucoup ensemble, enfin ils essaient. Des fois en français, des fois en Allemand. Je ne comprends rien à l'allemand. Moi, j'apprends l'espagnol. Et puis l'anglais, bien sûr. Hans a de grands yeux un peu globuleux, c'est joli. Et ils sont bleus. Une fois, je l'ai surpris dans le salon, je crois qu'il pleurait, parce qu'il avait les yeux humides. Je ne sais pas pourquoi il pleurait.

    Hans va rester deux semaines en France. Après, je ne le reverrai probablement plus jamais. Mon frère, par contre, va probablement faire un petit séjour là-bas, en séjournant chez lui.

     

    Toute cette fiction que j'écris est nulle, mais ça m'occupe. Et puis je ne veux pas publier de photos toutes seules, je veux les accompagner de textes, alors j'ai accompagné cette photo de moi faisant une espèce de grimace de ce début d'histoire. Ce n'est donc pas un bout de ma vie, mais de la fiction où le narrateur est au "je".

     


    2 commentaires
  • Vous voyez quoi?

    2 commentaires
  • Aujourd'hui c'est le premier Avril, et c'est le jour que j'ai choisi pour passer ma soirée à déprimer. Je hais les 14 février.
    Je veux l'amour. L'amour me fait chier par son inaccessibilité. L'amour est un con. L'amour me rend malheureux. Je suis malheureux amoureux, je suis malheureux quand je ne suis pas amoureux. Quand je vois un couple s'embrassant j'ai une boule dans la gorge. Mais tout cela ne vous concerne peut-être pas… Il n'y a pas de "peut-être" qui tienne, d'ailleurs… Mais je fais ce que je veux. Je suis quelqu'un de satisfait, et j'ai trouve que j'ai vraiment de la chance, et vraiment, je ne manque de rien, excepté ça (l'amour, donc). Je me sens mal dès que j'y pense. Et bien sûr, je ne tiens pas à sortir avec les filles  qui ne me plaisent pas. Mais les filles qui me plaisent ne doivent pas savoir qu'elles me plaisent. J'ai une tendance naturelle à tisser des liens amicaux, et toujours amicaux, avec les filles. Ce qui est très bien. Mais du coup je suis malheureux. Bon, il y a bien des filles où il est fort possible que j'ai une touche, mais soit moi j'ai pas envie avec elle, soit je la connais trop peu et n'arrive pas à aller plus loin ("salut, ça va?! Ça faisait longtemps!" moi: Je souris et hoche la tête. Chuis vachement entreprenant).
    Désolé de vous étaler tout ça, ça vous concerne pas, mais vraiment, il fallait que je le dise. Ça se reproduira plus.
     
    Je suis un con. Dieu me pardonne. En plus, je n'aime pas le terme "avoir une touche". Comme si l'amour était un sport!
     
    S'il y a bien quelquechose qui peu rendre tour à tour malheureux ou heureux, c'est bien l'amour. Connard. Profiteur.
     
    PS: Désolé, encore une fois, pour ce texte sans interêt, mais vraiment, fallait que ça sorte.

    5 commentaires