• Mes amis,

    l'heure est grave.

    Ma dernière note date d'il y a pratiquement un mois.

    Les précédentes sont assez proches dans le calendrier, mais sont particulièrement mineures.

    Et il y a encore un peu plus d'un mois d'écart entre la première note mineure et la précédente (21 nov-28 décembre).

     

    Bref, il me semble que la chaise vivante n'a jamais été aussi moribonde.

    Comment cela se fait-il ?...
    C'est comme si ma vie actuelle avait tellement transformé mon quotidien que mon blog n'en ferait plus partie...

    Je sais pas.

    Je crois que la solitude est un moteur assez important pour écrire sur un blog (du moins pour moi). Or, de par le fait de vivre en colocation, je suis de moins en moins seul.

     

    Cette note est rédigée un peu à l'arrache, elle est très peu développée, mais je suis fatigué et elle a tout de même le mérite de donner un "état des lieux".

     

    J'écris sur un blog pour dialoguer avec moi-même. Mais je ne ressens peut-être plus le besoin de monologuer autant.

    J'écris sur mon blog par impulsions spontanées. Une réflexion qui me traverse l'esprit, le besoin de la développer.

    ça ne m'arrive plus, ces derniers temps. C'est comme si ma vie sociale et mon nouveau quotidien m'attrophiaient le cerveau. C'est crétin à dire, mais depuis quelques temps je n'ai vraiment rien à vous écrire.

    Il y a toujours des choses à dire, tout n'a jamais été dit, mais c'est vrai : je ne ressens pas le besoin de partager une réflexion quelconque avec vous.

    Est-ce que je réfléchis moins qu'avant ?... Je n'en sais rien. Peut-être aussi que ma vie est plus "remuée" qu'avant, plus... riche en événements, j'en sais rien. Non, c'est pas ça, jdis n'importe quoi.

    Ce que je veux dire, c'est que mon blog est sans doute... Le journal que je tiens lorsque je me confine dans ma bulle.

    Et je me confine de moins en moins dans cette bulle.

    J'ai des colocs avec qui je vis. Si je m'enferme dans ma chambre, je suis seul. Mais je ne suis pas vraiment seul pour autant. Je suis entouré.

    Je crois qu'une condition pour que j'écrive sur mon blog doit être une certaine intimité de l'esprit...

    Qu'est-ce que je raconte ?... Je ne veux pas être aussi évasif et coq-à-l'âne qu'un Soriano...

    Je n'arrive pas à m'exprimer.

    J'ai besoin d'écrire sur mon blog parce que je suis seul, tranquille, confiné dans ma solitude et mon intimité, parce que je suis dans ma bulle.

    Je vous écris d'une lointaine planète, d'un abri à l'intérieur de mon cerveau. Je m'isole en moi-même, je me fouille un peu, je rapporte les fouilles.

    Je n'ai plus de fouilles. Je ne fais plus de fouilles. Je ne creuse plus rien du tout, surtout mon esprit. Ce n'est pas que je ne réfléchis plus, c'est que je ne me fouille plus.

    Ce n'est pas que je n'ai pas d'intimité, mais par contre c'est bel et bien que je ne suis plus seul.

    Je pense réellement qu'un certain degré de solitude est une condition "sine qua non" pour que je puisse ressentir le désir et l'élan pour rédiger une note.

    Au fond ça me paraît logique...

    Sans un minimum de solitude, pourquoi dialoguer avec soi-même ? Pourquoi monologuer ? Si l'isolement n'existe pas réellement, pourquoi fouiller dans ses propres pensées ? Pourquoi se creuser comme un champ de fouilles ?...

     

    Bon, ce que je veux dire en résumé, c'est que ma vie n'étant plus tout à fait la même qu'auparavant, mon blog ne peut plus être tenu à l'indentique non plus.

    Je suis un peu dans une impasse, car pour moi mon blog c'est vraiment ce territoire où je fouille et creuse les questions que je me pose lorsque je suis seul et dans mon intimité...

    Mais je ne me pose plus ces questions comme avant. Les conditions pour les amener à moi semblent s'être absentées.

    Je ne sais donc pas trop où en est mon blog. Je vais réfléchir à tout ça pendant les vacances de février. Surtout que j'ai de petites idées.

     

    Je suis tout de même assez désolé de ne plus pouvoir (en tout cas ces derniers temps) être le blogueur que j'ai été et qui a été si apprécié.

    J'aimerais bien qu'il revienne mais bon...

     

    (j'illustrerai avec une photo lorsque je serai sur mon propre ordinateur, je l'ai prêté à ma coloc)

     

    Non mais c'est vrai, il me semble que la tenue d'un blog n'a rien d'anodin. Tout le monde n'entretient pas un blog comme moi en y jetant de temps à autres d'énormes pavés.

    Tout le monde ne fait pas ça, tout le monde ne fait pas ces pavés.

    Comment me suis-je retrouvé à produire ces pavés ?...

    Je ne peux plus écrire des pavés comme ça aujourd'hui, c'est comme si j'étais en train de me transformer, et de faire partie de ces gens qui ne ressentent pas le besoin d'écrire, de raconter ce qu'ils ont en eux à un objet "médiant"... Ce qui est plutôt inquiétant.

     

    Je reparlerai de tout ça peut-être plus tard. Il faut que je me couche. Et puis je suis dans le salon sur l'ordi d'Axelle...


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  • "FIP : Florian In Paradise" 

    Cette blagounette, trouvée par mon colocataire, n'est pas très éloignée de la réalité…

    J'aime la musique, mais mes colocataires m'ont obligé, dans la cuisine, à m'infliger occasionnellement Nostalgie ou Top Musique (la radio indépendante d'Alsace).

    Ce n'est pas toujours détestable.

    Et je reconnais que Fip a ses défauts :

    Pour se réveiller le matin, ce n 'est pas l'idéal. C'est une musique très éclectique, mais cependant c'est vrai que ça reste généralement très feutré. C'est extrêmement divers mais c'est vrai qu'on peut reconnaitre un "esprit fip" dans leur programmation…

    Donc, pour bouger son cops et tout ça, c'est pas forcément l'idéal.

    Cependant.

    Je ne peux pas apprécier véritablement "Top musique" ou "Nostalgie" : ce sont des radios que je qualifierais de conventionnelles, avec de la pub et des animateurs débiles qui interviewent des gens débiles pour leur faire gagner des débilités. Et la musique passe des titres extrêmement nazes, complétant certains autres que je reconnais être très agréables à écouter. Mais souvent, c'est naze.

    Fip, sauf exceptions, c'est soit : agréable à écouter/très agréable à écouter/bon à m'emporter ailleurs.

    Ça fait entre une et deux heures que je ne m'écoute que des titres qui déchirent.

    Je veux dire…

    Il y a de la musique ordinaire, commerciale, avec des mélodies sympas.

    Et puis il y a des ambiances, des films, des émotions, des univers… Des compositions sonores qui t'emportent ailleurs, te reposent, je dirais même que ce sont des musiques qui font du bien à ton âme.

    Sur une autre radio, j'écouterai quelque-chose d'éventuellement parasitaire, avec un peu de chance agréable.

    Là, ce que j'écoute… J'ai envie de dire que c'est de l'Art.

    (pour preuve, quelques titres trouvés sur deezer, entendus sur fip ces toutes-dernières heures)

    Bon, si ça se trouve ça va seulement vous endormir, et alors tant pis…

    Découvrez la playlist fip avec The Million Dollar Quartet

     

     

     


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  • Non, là, j'en ai vraiment marre.

    J'ai publié mon texte.

    Ça a fonctionné, pas de problèmes.

    Et puis, je décide de changer de photo.

    Je change la photo, mais le texte disparait.

    Pas grave, j'avais copié/collé : oui, sauf que non, depuis j'avais copié autre chose…

    Pas grave, je dois avoir un fenêtre ouverte sur l'article fraîchement publié :

    oui, mais non, j'ai changé la page et la première est simplement définitivement perdue.

     

    C'était pas un article génial dont j'étais particulièrement fier, mais, quand même, deux fois de suite, ça fout vraiment les boules.

    J'arrive pas croire que Blogg.org puisse être aussi merdique… Qu'est-ce que les webmasters attendent pour créer un système de sauvegarde, d'enregistrement des brouillons ??! Merde, c'est DINGUE !!!


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  •  

    Amour, à trente-trois ans, il n'a pas d'enfants, est célibataire, et vit seul dans une maison isolée près de la nature, dans la campagne. 

    Il fait des livres plus ou moins destinés aux enfants. Il voit très peu de gens et vit de manière très casanière mais il lit beaucoup de livres qui le nourrissent, l'enrichissent, le cultivent. Et de temps en temps il allume sa télévision pour se plaindre de la société déplorable dans laquelle il vit, c'est pour ça d'ailleurs qu'il vit de façon si isolée : il n'est pas victime de matraquage médiatique là où il est, ni même de la foule. De temps en temps cependant il monte dans la grande ville pour aller voir des expos, des films… et voir des relations.

    Cet Amour je veux aussi raconter sa jeunesse et sa vieillesse mais ce que je veux surtout c'est ne pas m'étaler.

    Il y a aussi Bastien, c'est pas la même histoire. Bastien est en terminale L, il est tout seul chez lui car sa mère ne peut revenir que le week-end, tous les soirs il prend le RER pour traîner dans Paris. Il y prend des tas et des tas de photos. Il va aussi voir des expos ou des films.

    Il y a un vampire qui le suit, qui l'espionne, qui tombe amoureux de Bastien, qui est obsédé par Bastien, ce qui est assez horrible pour ce dernier qui perd complètement les pédales, n'en dort plus, devient paranoïaque. Il y a aussi Clown qui se maquille le visage avec de la mousse à raser (qui craquelle au fil des jours) et God's Dog qui est un basset qui porte bien son nom.

    C'est des personnages, comme ça, dans un coin de ma tête.

    Je ne sais pas quand est-ce que je raconterai leur histoire. De manière aboutie, dans très longtemps je pense. Car je crois que je dois envisager les choses en bandes dessinées à présent. Les romans je ne suis pas fait pour en écrire. Mais peut-être que dessiner mes "romans" je peux faire. Un jour du moins…

    On a toujours en tête la passion des gens. Les musiciens passionnés, les écrivains passionnés… Les gens qui ne vivent que pour ce qu'ils font.

    Ce n'est pas mon cas. Je ne vis pas pour mes histoires, en fait je les abandonne. Je les laisse dans un coin de ma tête au cas où un jour j'oserai prendre la peine de daigner leur jeter un regard…

    J'exagère peut-être un peu, mais voilà, ce ne sont pas mes histoires qui me rendent passionnés.

    En ce moment je ne suis pas tant passionné que ça.

    Je lis des bandes dessinées à un bon rythme, mais pas de livres. Je ne vais que très peu au cinéma. Je ne travaille pas tant que ça. Je n'écris pas, ou peu. Je ne prends même plus de photos… En ce moment je ne suis pas passionné du tout.

     

    La vérité c'est qu'en ce moment je suis dans les non-habitudes.

    Je ne suis pas habitué à la colocation. Je ne suis pas habitué à la la ville de Strasbourg, je ne suis pas habitué à mon école…

    Tout ce que je suis en train de vivre est absolument nouveau pour moi; ma vie n'est pas transcendée, révolutionnée ou quoi, mais n'empêche que tout ce que je vis est très nouveau. Donc, je ne suis pas habitué. Je ne suis pas habitué à mon quotidien, à tout ce que je peux vivre.

    Je reste beaucoup dans l'appart', je ne sors pas beaucoup. Et je fais très peu de choses (comme je viens de le dire je ne suis pas passionné en ce moment).

    La question que je me pose c'est est-ce que je pourrai trouver la passion pour quoi que ce soit lorsque je serai habitué ?

    C'est peut-être paradoxal ce que je dis, l'habitude n'induit pas la passion, a priori…

    Mais j'ai l'impression d'être encore plus flemmard que d'habitude depuis que je suis ici. Je passe mon temps à faire la vaisselle, à dormir, à perdre du temps sur mon ordinateur. De temps en temps, j'ouvre une bédé. De temps en temps, je travaille. Les jours passent, et je ne suis toujours habitué à rien.

    Je me dis que lorsque j'aurai pris l'habitude d'avoir ce quotidien-là je pourrai faire l'effort de le changer un peu, de faire d'autres choses. De me remettre à raconter mes histoires par exemple. Ravoir des projets, en somme.

     Si déjà j'avais des projets dans mon boulot… 

    bref.

    Au fond, ce n'est pas vrai : je ne veux pas ranconter d'histoires pour l'instant. Je veux d'abord lire celles des autres. Okay, je lis plein de bédés.

    Mais quand est-ce que je lis Narcisse et Goldmund ? Quand est-ce que je lis le Loup des Steppes ? Quand est-ce que je lis tous les Kundera que j'ai pas encore lus ? Quand est-ce que je me remets à Irving ? Quand est-ce que je lis son Epopée du Buveur d'eau, sa Veuve de papier, son Je te retrouverai ? Quand est-ce que je lis Le coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers ? Quand est-ce que je lis Les raisins de la colère,  Des souris et des hommes, A l'est d'Eden ?

    Quand est-ce que je lis Le langage des oiseaux de Attar ?…

    J'aimerai tellement retrouver ce mouvement, cette dynamique.

    Au collège, je lisais beaucoup. Les relations sociales m'embêtaient beaucoup alors je préférais aller lire des bouquins au C.D.I. Du coup, j'ai beaucoup lu, dans cette période-là, c'était vraiment bien. Au lycée c'était plus pareil, yavait des magazines vraiment extraordinaires avec des articles franchement intéressants, alors les livres je n'avais plus le temps de les lire là-bas. Après je me suis fait de véritables amies alors niveau C.D.I c'était encore pire…

    Aujourd'hui je ne retrouve cet élan qu'en été, c'est terrible et fou mais je n'arrive à vraiment lire que pendant les vacances (tiens c'est une bonne idée pendant les vacances de Noël je vais essayer le lire au moins un livre).

    Comme j'aime autant les livres que les bandes dessinées, mais que ces dernières se lisent beaucoup plus vite, je me gave de bédés. Mais comme j'ai plein de bande dessinées à lire je ne suis pas près de m'accorder du temps à lire des bouquins. Par ailleurs je passe un temps clairement excessif sur l'ordinateur, c'est encore du temps de perdu pour autre chose. Beaucoup de gens lisent avant de se coucher, mais moi à ce moment-là j'écris une note dans mon journal intime pour garder une trace du jour passé (je n'aime pas perdre les choses à tout jamais, même mes journées les plus dérisoires).

    Alors, voilà, je ne lis presque pas. J'écris encore moins mes propres histoires. 

    Mais c'est terrible, car ce n'est pas parce que je ne lis que je ne veux pas lire. La liste faite ci-dessus me paraît claire…

    Les livres me sont précieux.

    Je suis très sincèrement heureux d'avoir pu lire un jour Demande à la poussière de John Fante. D'avoir pu lire Zazie dans le métro. L'insoutenable légèreté de l'être, Risibles amours. Siddharta d'Hermann Hesse m'a beaucoup apporté. Extrêmement fort et incroyablement près et Tout est illuminé. Le monde Selon Garp, Une prière pour Owen Meany. Voilà bien des livres que j'ai profondément aimés et dont j'éprouverai un plaisir certain à les relire (surtout que ma mémoire les a extrêmement mal conservés).

    Ci-dessus est certainement la liste des mes livres véritablement préférés… (bien que je n'y mentionne pas les Harry Potter, que je garde chaudement dans mon coeur).

    Mais il me reste tellement de livres "véritablement préférés" à lire…

    Cela me fait de la peine de laisser couler les jours sans me donner le temps de m'enrichir d'eux. Ça ne sert à rien d'attendre Pétaouchnok pour les lire.

    Et pourquoi écrire ou dessiner des histoires, alors que je n'ai pas encore découvert toutes ces histoires-ci, qui me semblent tellement importantes ?

     

    La vérité c'est que je perds du temps.

    Je perds du temps parce que je suis flemmard et paresseux.

    La vérité c'est que j'ai beau avoir une vie nouvelle, elle reste en vérité dérisoire et pauvre…

    En plus, c'est vraiment ce que je pense. Je crois vraiment qu'il n'y a pas de plus grandes richesses que certains livres, que la curiosité est une des plus importantes valeurs qui puisse être, que la créativité peut donner un sens à la vie et l'existence.

    Mais cette pensée-là ne se raccorde absolument pas à ma vie telle qu'elle est…

    C'est plutôt embarrassant, quand on y pense.

    Avant de commencer à écrire cette note, je ne me rendais pas compte à quel point c'était grave… Parce que ça ne m'empêche pas d'aller bien. Ne pas écrire, ne pas lire, ne pas être aussi curieux que je pourrai l'être ne m'empêche pas d'aller bien. Mais c'est peut-être d'autant plus inquiétant…

     

     

     

     


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  • Ça fait du bien de se mettre un peu d'Iggy Pop. Ça fait vraiment du bien.

    Bouger dans tous les sens, tandis qu'il n'y a que Julien dans l'appart (dans sa chambre).

    J'aime Iggy Pop.

    C'est assez intéressant.

    Il y a deux souhaits qui s'opposent dans ma vie : dormir, et me réveiller.

    Dormir comme ce matin, où je ne me suis pas levé de mon lit avant midi. Il a fallu que je reçoive un texto pour m'obliger enfin à me lever (il fallait bien que je le lise).

    Dormir, comme je n'ai pas pu continuer de le faire hier matin, ni même la veille.

    Dormir. Dormir est un de mes souhaits permanents, il y a des jours où je me dis que je pourrais passer ma vie à dormir, à ne vivre que de rêves.

    Affronter l'état d'éveil est une affaire délicate.

    Mais me réveiller est également un souhait, extrêmement important.

    Notamment lorsque je me mets du Iggy Pop, dans la cuisine, tandis que je m'apprête à essuyer tout la vaisselle. Je me défoule complètement, tout en essuyant la vaisselle. C'est trop cool. Le problème c'est quand on a fini la vaisselle. Danser pour danser…

    Iggy Pop, ça ça me réveille.

    Me réveiller. C'est comme un automate, à qui une flamme de vie, une étincelle lui est insufflée. Me réveiller c'est m'allumer. C'est me mettre en feu (ça me fait penser à une très belle scène du Indian Runner de Sean Penn, qui parle justement du feu, de la flamme).

    Me mettre en feu.

    C'est beau, de s'enflammer. C'est franchement beau. C'est un réveil, une sensation d'être vivant.

    La musique, peut m'enflammer. Jouer du théâtre. Danser. La colère, aussi. La peinture, des fois; dans certains contextes. L'écriture ! L'écriture, un petit peu, d'une certaine façon. Dans certains textes.

    Certains FILMS m'enflamment. L'émotion, en général, m'embrase. 

    Beaucoup de choses m'embrasent, et alors c'est très très bien. C'est comme être du feu.

    Ça fait vraiment beaucoup beaucoup de bien.

    Alors voilà : il y a dormir, et il y a se réveiller.

    Il y a geler, et s'enflammer. Les deux sont bons, suprêmement bons.

    Il sont pourtant absolument opposés.

    Il y a l'entre-deux, quand je ne dors pas mais que je ne suis pas réveillé non plus. 

    Alors, je semble endormi. Les gens ne savent pas forcément comment je suis lorsque je suis réveillé. Pour certains d'entre-eux c'est une révélation.

    J'aime dormir. J'aime me réveiller.

    Mais je n'aime pas dormir debout…


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