• Pour mes parents,

    Je suis leur fils.


    Pour mes soeurs,

    Je suis leur frère.


    Pour la République,

    Je suis un apprenti citoyen.


    Pour mes profs,

    Je suis un élève.


    Pour les lecteurs de mon blog,

    Je suis un blogueur.


    Pour les industries,

    Je suis un consommateur.


    Pour mes amis,

    Je suis un ami.


    Pour Kenzo qui habite au Japon,

    Je ne suis rien du tout.


    Et pour moi, 

    Je suis tout.




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  • Georges avait pour ami François. François aimait aller à la plage. La plage aimait regarder François en maillot de bain, et le voir pénétrer son corps liquide, et marcher sur son sable. Vous me direz, il n'y a pas que François, qui va a la plage; eh bien oui, mais François avait quelquechose de spécial. Premièrement, François ne va pas à la plage lorsqu'il y a du monde, il y va tard le soir. Deuxièment, la plage avait jeté son dévolu sur François. Ce qui rendait donc François spécial. Georges, son ami, était jaloux, car il était lui-même amoureux de la plage, mais il ne supportait pas lui marcher dessus, pénétrer son eau, car il savait que la plage aimait François, alors lorsqu'il occupait la plage, il avait cette impression désagréable de la violer, de prendre possession de son corps sans son autorisation. Et comme Georges était amoureux de cette plage, il la respectait, et s'en allait. Pauvre Georges. 
            Adeline, une jeune fille de 14 ans, aimait elle-même Georges. Et François aimait Adeline. François et Georges avaient vingt ans tous les deux. Oui, c'est vrai que François est un peu vieux pour Adeline, mais le coeur a ses raisons que la Raison ignore (citation de Pascal, me semble-t-il (d'ailleurs j'ai fait une recherche sur google pour vérifier si c'était bien Pascal, et je suis tombé sur ça: http://nanne.canalblog.com/archives/2006/01/15/1227476.html et j'applaudis l'artiste)). Donc je résume: Georges et François sont amis, mais Georges aime la plage qui aime François, et François aime Adeline qui aime Georges. Que l'amour est compliqué. Un jour, Adeline, prenant son courage à deux mains, révéla l'amour qu'elle vouait à Georges, à Georges. Georges fut très touché, mais il lui dit, gentiment et avec tact, qu'il en aimait une autre. François, qui était présent à ce moment là, était jaloux de Georges. Donc, ils étaient tous deux jaloux l'un de l'autre. Ah! Mais que l'amour est compliqué! Foutu putain d'amour à la con! Florian! (Florian c'est moi) Calmos! Ého, tu t'emportes! Traite pas l'amour comme ça! C'est pas de sa faute après tout! Il y est pour rien dans cette histoire! C'est la faute au coeur de tout à chacun! Pas l'amour! Pourquoi toujours jeter le blâme sur le même?
    Pauvre Même! Bon, bref. Arrête d'être pas drôle aussi. Elles sont nulles tes blagues, Florian. 

     Donc, en gros, tout le monde souffrait beaucoup parce qu'il aimait (tout le monde) celle ou celui qui ne l'aimait pas. Et comme vous le savez, souffrir, c'est pas drôle. 
    Le lendemain, Georges, prenant exemple sur Adeline, partit déclarer sa flamme à la plage. Il commença à marcher un peu sur le sable, s'immobilisa, et, jetant ses bras vers l'horizon rouge, les nuages rougis, le ciel bleu marine et la mer bleue avec les tâches rouges du soleil qui s'était couché,parce que les paysages sont remplis de couleur, cria, face au vent, parce qu'il y avait du vent aussi, "Plage, je t'aime!". La plage n'eût aucune réaction. Les rares vaguelettes qui roulaient encore se turent. Le vent se tût. Georges prit ça pour un "non". Pauvre, pauvre Georges. Quelle idée, aussi, de tomber amoureux d'une plage! 
    François, un peu plus malin, tenta d'abord de séduire Adeline avant de lui avouer l'amour qu'il lui portait. Le problème était que François était un petit peu moche. C'est-à dire largement assez pour Adeline. Pauvre François. Car Adeline, sourde à toute avance, l'envoyait balader à chaque tentative. Oh, oui, pauvre François. Un jour, François fut sur la plage en même temps qu'Adeline. Adeline ignorait François. François la fixait, béat, comtemplant la beauté de l'adolescente.
    Elle-même soupirait, lasse de ses regards répétés. Elle partit. François soupira aussi. Il en avait marre de l'amour. Il partit se baigner, pour se détendre un peu. La plage fut attentive à tout ça. Elle avait compris que François aimait la jeune fille. Mais, amoureuse comme tout de François, elle laissa le jeune homme pénétrer son corps liquide et bleu-vert, et profita, un peu triste il est vrai, de ces instants partagés. Georges, pendant tout ce temps, restait terré chez lui, dépressif. il n' arrêtait pas de penser à la plage. Il n'y en avait pas deux, des plages comme ça. Il se voyait mal vivre sans elle. Et, plus que jamais, il jalousait François, qui, plus que jamais, jalousait Georges.
    Lorsqu'ils se revirent, ils se disputèrent. Un mois plus tard, Georges et François n'étaient plus amis. 
    Ah, l'amour, qui rend heureux tant d'êtres, et malheureux tant d'autres. Ce n'est pas de sa faute. Pauvre amour, qui doit beaucoup culpabiliser de tous ceux qu'il ne rend pas heureux; car l'amour, étant l'amour, aime aussi ceux qu'il ne rend pas heureux.
    "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés" Jésus. Brave Jésus. Aimer avec détachement. C'est ça, la solution. Mais peut-on vraiment AIMER avec détachement?



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  • Je voudrais rendre heureux les gens en trouvant les bons mots à dire.

    Jlarf et Jlourf sont deux idiots qui ne parviennent pas à faire la différence entre moi et l'autre là-bas.

    Les nuages sont mis en valeur par leur contraste avec le ciel bleu.

    J'ai envie qu'il fasse jour et qu'il y ait un beau soleil, mais qu'il fasse frais. Et puis je sortirais dehors et m'allongerais dans l'herbe. Et puis je me concentrerais sur ma respiration pour m'aider à ne pas trop penser, pour profiter du joli ciel qui s'offrirait à moi. Il ferait bon et je serais content.

    J'ai envie de tout et de rien.

    Je suis content d'être en vie. C'est bizarre. J'ai peur de la mort au lieu qu'au moins, je vis. Il y en a, les pauvres, qui n'existent pas. Ceux-là ils sont déjà morts alors qu'ils sont même pas nés.
    Moi je suis né. C'est drôle parce que ce "je"-là n'était pas le même que mon "je" d'aujourd'hui.
    C'était un "je" d'un tout petit corps minuscule qui ne pensait même pas, qui ressentait juste, et qui était confronté à un espace infini et à des gens, au lieu qu'un instant plus tôt il était bien tranquille, baignant dans le ventre de sa mère, quoiqu'il devait commencer à être un peu serré alors il devait quand même être content de sortir. Mais tout l'air qu'il a du aspirer, d'un coup, en sortant! Et puis tout ce vide autour, tout cet espace, les gens, qui parlent, qui le prennent... Ça a du lui faire bizarre. Et c'est le même corps que celui que j'ai aujourd'hui. Ça fait bizarre parce que dis donc j'ai plus du tout la même gueule. On dit que qui naît mourra mais c'est pas si vrai que ça. Le bébé que j'étais, c'est pas celui qui mourra. Ce bébé il a arrêté d'exister dès que j'ai commencé à grandir. De la même manière, si je meurs vieux, et j'espère mourir vieux, ce n'est pas le jeune garçon d'une quinzaine d'années qui mourra. Celui-là il cessera d'exister, alors qu'il tiendra son fils dans ses bras.
    Après j'en sais rien. Ptet que là je dis une connerie? Probablement que maintenant je vais plus tellement changer en fait. Ptet que celui qui mourra c'est tout à fait le même que celui que je suis aujourd'hui, mais juste que j'aurai vachement plus de vécu. Mais même. Le garçon de quinze ans que je suis aujourd'hui ne sera plus, d'ici cinq ans. D'ici cinq ans, je serais un jeune homme de 20 ans. Je serais à peu près le même mais quand même. Enfin je sais pas si "mais quand même" en fait... Oh c'est compliqué... J'arrête là pour aujourd'hui.

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  • Oui alors j'ai écrit ça le 2 mars 2005, c'est-à-dire que j'avais pas encore ce blog. Je l'avais écrit juste pour moi, par besoin d'écrire, et je ne pensais pas spécialement le faire lire un jour à quelqu'un mais je le mets parce que ça fait quelques jours que j'ai rien mis. Donc voilà. C'est tout. 

    Je dois trouver ma trace.
    Guider mes propres pas.
    Retrouver ce que j'ai perdu.
    Me souvenir.
    Je dois me rappeler le passé pour façonner l'avenir.
    Regarder derrière moi pour marcher devant.
    Relire pour écrire.

    Je dois retrouver mon avenir.
    Je dois me rappeler quel est mon but.
    Je dois marcher devant.
    Je devrais.

    Je dois vivre au présent et garder les pieds sur terre, et la tête en l'air.
    Je dois vivre comme je le souhaite, comme je le veux.
    Qu'est-ce que je veux?
    Marcher?
    Combien de temps? À quelle allure? Sur quelle route, à quel chemin?

    Où aller?

    Je ne dois pas rien faire.
    Ou alors en profiter pour ne plus penser.
    Faire le vide, gommer, effacer, laver, nettoyer.
    Pour tout refaire.
    Ranger, trier, faire des tas, faire le désordre pour tout remettre en ordre.

    Je dois faire le point pour mettre ensuite une majuscule.

    Je dois retrouver ma muse, mon inspiration, et vivre. Refaire le monde à travers mon bonheur.
    Je dois me faire un bonheur.
    Je dois me faire le bonheur.
    Je dois faire bonheur.
    À qui?
    À moi, oui, mais à qui d'autre?
    Je dois faire le bonheur à ceux qui me le rendront?
    Je dois faire bonheur à ceux qui me détestent?
    Je dois faire bonheur à ceux qui me font bonheur?

    Qui suis-je pour donner bonheur?
    Un jeune homme heureux et épanoui?
    Non, je ne suis pas sûr de vivre les années les plus sûres et confiantes de ma vie.
    Dans les années que je vis, ma tête est remplie de mystère, de brume, et d'hésitations. De la brume intense.
    Je ne suis plus sûr de rien. En ce moment, toutes mes affirmations sont brisées et tout est incertain.
    Tout ce que je me dis finit par un point d'interrogation.
    J'ai besoin de m'exprimer, mais à qui? Comment?
    Alors je le fais par l'écrit.

    Je dois me reposer. Ne pas me forcer. Ne pas trop penser.
    Ne pas trop.
    J'aimerais faire ce que je ne peux pas et ne pourrait jamais faire.
    J'aimerais faire ce dont je ne suis pas capable.
    J'aimerais être un génie pour mieux m'analyser à travers les analyses des autres.
    J'aimerais me voir jeune et vieux pour mieux savoir quoi penser.

    Qui suis-je?
    Que suis-je?

    Je veux tout savoir sur ce dont je suis capable et surtout sur ce dont je pourrais être capable.
    J'aimerais vivre.
    J'aimerais que le jour de ma mort, je ne sois pas le seul à le regretter.
    J'aimerais vivre pour ne jamais mourir.
    À moins que je puisse savoir ce que c'est.
    Parce que je connais la mort encore moins que n'importe quoi d'autre.
    Ceux qui ont vu la mort ne reviennent pas le témoigner.
    Alors on peut inventer n'importe quoi dessus.
    Dieu nous a-t-il créé à son image pour qu'on le remplace?
    Non.
    Alors n'imitons pas celui que l'on ne connait même pas.
    Tant de gens croient tant le connaitre au lieu qui l'ont si peu vu.
    C'est la même chose pour le monde de la mort.
    On ne sait pas ce qu'elle est, on peut tout s'imaginer dessus.
    Et  si c'était le néant total et éternel?
    Éternel... Je ne pourrais pas. J'ai peur de tout ce qui peut être une continuité éternelle.

    J'ai besoin de mouvement, de dynanisme, d'action.
    Parce que de toutes façons, le calme etc j'en suis capable.
    Je sais me reposer. Mais quand je songe comme maintenant, je me libère complètemment. J'écris n'importe quoi et j'essaie de ne pas corriger.
    Je voudrais faire de beaux mots et des rimes mais là je peux pas.
    Je dois absolument tout libérer, avant que la porte ne se referme.
    La spontanéité est très franche.

    Mes fondations sont totalement usées et dans le temps de ma reconstruction, il faut tout casser pour tout refaire. Mais alors, je peux tomber par terre à tout moment.

    J'écris pour libérer les questions, les hésitations, les émotions, les sentiments, les pensées, les songes, qui me rongent  mon esprit, qui n'arrêtent pas de se répéter.
    Ainsi je vide tout. Je les redis encore une fois pour les apaiser.
    J'aimerais dire tout ça à quelqu'un, un jour.

    Je cache mon bric-à-brac de merde d'incertitude derrière des banalités pour rassurer mes certitudes continuellement fortes, etc...

    Ah, merde!
    Tant pis, j'arrête là, tout se brouille, je ne sais plus ce que je dis.
    J'ai du mal à exprimer tout ce que je ressens, c'est difficile, alors je vais m'arrêter là.
    N'aie pas de préjugés sur moi, ne te fais d'opinions sur moi.
    Ne dis pas que je suis quelqu'un de bien ou un connard.
    J'ai déjà trop de mal à me dire à moi-même ce que je vaux.

    Je n'ai aucune certitude, je remets tout ce que je pense en question.

    Alors je donne l'impression que je suis quelqu'un d'un tempérament calme et doux, pour faire le change avec l'intensité de mes hésitations, de mes questions trop rapides et non-réfléchis.


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  • (J'ai écrit ça il y a un bon gros moment puisque que si mes souvenirs sont bons c'était une des premières poésies que j'ai dû écrire, mais je l'aime bien alors je la mets quand même.)

    Un jour on m'a dit,
    Que j'étais que moi,
    J'ai toujours pas compris,
    Ça fait comme un poids!

    C'était un inconnu,
    Dans une foule de monde,
    Il avait l'air bu,
    Et ressemblait pas à James Bond,

    Mais ce type m'a marqué,
    C'était peut-être pour rire?
    C'est pas la phrase qui m'a choqué,
    Mais le fait qu'il ait pensé à me le dire.





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