• Suite Madeleine

    Bon. Alors, tout d'abord, tu as beau me mettre la pression pour que je poste des trucs, Blackscarf, je préfère ça à l'époque où tu n'avais plus internet, et où je recevais un commentaire tous les six mois. Enfin, on finissait par s'habituer, mais c'est quand même plus marrant quand on sait qu'il y a au moins une personne qui nous lit, et qui, en plus, nous répond. Ça crée une sorte de dialogue, de correspondance, je trouve ça vraiment très, très sympa. Peut-être même que je préfère avoir une commentatrice aussi active, une "amie virtuelle", une correspondante cybernétique, qu'une centaine de commentaires par des gens toujours différents. En même temps ptet jdis des conneries. Ptet je préfererais la centaine de commentaires. Oh, non. Une centaine de commentaires, ça doit être carrément chiant à lire et à répondre.
    Bon,  bref. Merci, Blackscarf. Euh. Oui, la suite, donc. Ah oui, sinon jl'ai pas fait plus tôt parce que j'avais pas trop le temps, mais c'est ça le lycée. Alors, la suite. Tout d'abord, celle de Blackscarf, pour ceux qui ne sont pas elle:
     
    Même en plein jour, je ne me sentais pas à l'aise, c'est que c'était une rue si sale! une petite rue étroite dont les pavés, usés par les voitures et par les passants, étaient mis à nu malgré une brève couche de goudron... bien sûr que je voulais la retrouver, mais là j'avais plutôt envie d'être bien au chaud chez moi...et puis, chose curieuse, on me regardait. Mais on me regardait pas du genre "salut ça va?" des regards qui me disaient "étranger", qui me disaient "va-t-en » mais je sentais des regards ou il subsistait une surimpression de « madeleine » une impression lointaine, fugitive, et pourtant je sentais que j'approchais du but. L'instinct, peut-être. La lumière ne parvenait ici que par un miracle de réfraction sur les vitres des fenêtres, un rayon de lumière traqué par les murs et zigzaguant jusqu'en bas à la recherche d'un visage à éclairer, et moi d'une personne à retrouver. « La lumière écarte le danger. » m'a-t-on dit. Je commençais à m'interesser petit à petit aux gens, aux allers retours de ces gens perdus dans leur pensées, gens froids, distants... »Mais comment vais-je leur parler ? Tiens, bonjour, vous ne connaîtriez pas une fille, grande, chataine, très jolie, venant ici la nuit ? » Devinez la réponse... « Va voir les putes qui sont à côté, mon gars » Oh mon dieu. Où est-ce que je suis tombé. puis me vient une idée affreuse, horrible, inconcevable...madeleine ? non, non, je savais...les problèmes d'argent, mais elle n'irait pas jusqu'à...non, non, c'est juste la réputation de la rue. Et soudain, que vois-je ? une silhouette grossière, qui me rappelait étrangement le gros tas gris de cette nuit. mais étais-ce vraiment lui ? je n'avais pas du tout envie de l'aborder. oui, j'avais peur. Alors j'ai demandé. « Vous connaissez l'homme là-bas ? -Oui, c'est Joe. il habite à cent mètres » Au moins, j'avais avancé. Avancé dans une petite rue à impasses.
     
    Ma suite:
     
    Joe, hein? Bon, allons chez Joe. C'est ce que je me disais alors que mes jambes flageollaient et que je m'efforçais de respirer fort. Pourquoi j'allais chez Joe? Parce qu'il était rentré chez lui, bien sûr. Pourquoi l'aborder chez lui plutôt que dans la rue? Parce que j'ai pas osé avant. J'ai bougé seulement quand il est reparti. Oui, je sais, je suis pleutre. Mais bref. J'ai suivi ce type. Je me suis retrouvé à ouvrir une porte qui avait l'air d'avoir fait la guerre, comme l'intérieur du bâtiment, d'ailleurs, et je suis monté, à chaque pas, les marches grinçaient, à chaque pas, je flippais un peu plus. J'ai lu "Joe Vermeil" Sur une  porte. J'ai sonné. Oui, j'ai sonné. J'ai trouvé le courage de sonner à la porte d'une armoire à glace bien flippante que j'avais vu de loin, mais l'air bien peu recommandable. Qu'est-ce que j'allais dire?
     — Oui?
    Un type , de deux têtes plus grand que moi, avec un tee-shirt blanc en manches courtes qui laissaient voir ses gros biceps,  et un visage à vous faire fuir. Le crâne rasé, au moins cinq piercings à l'oreille, et un autre à l'arcade sourcilière. Il m'a regardé l'air mauvais, il fronçait les sourciles, la main toujours accrochée à la porte.
     — EUh... Bonjour...
    Il ne m'a pas répondu, il m'a laissé continuer de parler, l'air las.
     — EUh... Ça va peut-être être un peu long ...
     — Faites le plus court possible.
     Ça m'a terrifié, il avait articulé ces quelques mots, rien que ça m'avait terrorisé, et j'ai vraiment fait le pllus court possible:
     — Est-ce que vous connaissez une Madeleine?
     Il m'a regardé d'une autre manière, d'un seul coup. Il avait l'air surpris, et moins violent dans son regard. Comme s'il avait baissé sa garde.
     — Vous êtes?
     Ça m'a fait sourire. C'est drôle comme les choses changeaient en une seule phrase. Je me sentais plus en confiance.
     — Euh... Son colocataire. Mais elle est partie, je sais pas pourquoi. Je la cherche...
    Il ne m'a pas répondu tout de suite. Il avait l'air de réfléchir.
     — Bon. Écoutez-moi bien: Normalement, je devrais vous virer d'ici, et ne jamais dire à Madeleine que vous êtes passé, parce qu'elle ne veut plus vous voir, ni vous ni personne d'autre, elle a trop honte. Mais... Mais, je ne peux pas vous faire rebrousser chemin, et, bon, il fallait bien qu'elle s'y confronte, j'imagine...
     — S'y confronte?...
     — Bah... Ses proches, tout ça... Par rapport à ce qu'elle est devenue... Vous revoir, j'imagine qu'aujourd'hui, ça va être un éléctrochoc, pour elle.
    Je ne lui ai pas dit que je l'avais déjà revue l'autre jour.
     — Euh... Comment ça. Qu'est-ce qu'elle est devenue?
    Il m'a regardé avec pitié, miséricorde. Il a soupiré, l'air las, et il m'a dit d'entrer.
     
    Hop! Au prochain qui voudra. Donc sûrement BlackScarf. Mais si c'est quelqu'un d'autre, c'est bien. Et sinon, pour m'excuser de pas avoir fait cette suite plus tôt, eh bien, en exclusivité, un petit extrait de mon roman que vous lirez peut-être dans quelques années, qui sait? Pour l'instant,  faut que je le corrige,  ensuite, je démarche les éditeurs (après avoir fait ce qu'il faut pour mes droits d'auteur).
     
    "Il avait raison de se sentir tout nu. Il ne pouvait rien me cacher. Il ne pouvait pas me mentir. Chacun de ses souvenirs, chacune de ses pensées, je les connaissais. Je n'avais rien à demander à mon frère, puisque je savais tout. Je savais très bien que mon frère avait créé un formidable pouvoir, mais qu'il pouvait se transmettre par un simple contact corporel. Je savais que mon frère projetais de conquérir le monde avec son pouvoir, même s'il ne savait pas trop pourquoi il voulait conquérir le monde, mais je savais aussi qu'il y renoncerait lorsqu'il rencontrerait l'amour. Je savais que mon frère cambriolait des banques avec son pouvoir, notamment pour financer ses plans de conquête du monde, et je savais que mon frère était malheureux parce qu'il avait peur de la mort quand il fallait dormir et parce qu'il était toujours puceau à quarante ans, et parce que de tous les buts de vie qu'il s'étaient donnés ado il n'en avait encore accompli aucun. Je savais qu'il se sentait comme un point sur Terre parmi des milliards de points et qu'il se sentait inutile et malheureux, et que tous les jours qu'il passait il les passait à passer le temps, bref, mon frère était au bord du gouffre et c'était pour ne pas y penser qu'il s'occupait à se casser la tête à inventer des pouvoirs de superman."
     
    Voilà.
    À bientôt à tous.

  • Commentaires

    1
    Lundi 4 Décembre 2006 à 22:13
    lol je fais mon devoir
    de te harceler je trouve ça naze de poster un com pour le fun et ne plus revenir du tout...daccor c vrai, mes coms ne disent rien, quedale, mais bon, "tu" commençais à me manquer! oh je suis méchante lol, jt'ai laissé la partie du dialogue et du moment où on rentre vraiment dans l'intrigue, contente que tu sois passé, et que tu me réponde d'une manière si particulière ;)
    2
    Samedi 9 Décembre 2006 à 00:24
    mdrrr
    c ta tête? elle est marrante lol je vien, com dabitude faire mon ptit tour lol salusalu :)
    3
    Mercredi 13 Décembre 2006 à 22:03
    passage (rere moi)
    ((et oui, toujours présent sergent!)) dsl pour lhsitoire g pas tro pris le temps d'écrire un truc, mais je passai comme je fais dhabitude lol, bises :)
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