• Jlif et Jdouf jouent aux legos sur le sable doux

    Oui alors j'ai écrit ça le 2 mars 2005, c'est-à-dire que j'avais pas encore ce blog. Je l'avais écrit juste pour moi, par besoin d'écrire, et je ne pensais pas spécialement le faire lire un jour à quelqu'un mais je le mets parce que ça fait quelques jours que j'ai rien mis. Donc voilà. C'est tout. 

    Je dois trouver ma trace.
    Guider mes propres pas.
    Retrouver ce que j'ai perdu.
    Me souvenir.
    Je dois me rappeler le passé pour façonner l'avenir.
    Regarder derrière moi pour marcher devant.
    Relire pour écrire.

    Je dois retrouver mon avenir.
    Je dois me rappeler quel est mon but.
    Je dois marcher devant.
    Je devrais.

    Je dois vivre au présent et garder les pieds sur terre, et la tête en l'air.
    Je dois vivre comme je le souhaite, comme je le veux.
    Qu'est-ce que je veux?
    Marcher?
    Combien de temps? À quelle allure? Sur quelle route, à quel chemin?

    Où aller?

    Je ne dois pas rien faire.
    Ou alors en profiter pour ne plus penser.
    Faire le vide, gommer, effacer, laver, nettoyer.
    Pour tout refaire.
    Ranger, trier, faire des tas, faire le désordre pour tout remettre en ordre.

    Je dois faire le point pour mettre ensuite une majuscule.

    Je dois retrouver ma muse, mon inspiration, et vivre. Refaire le monde à travers mon bonheur.
    Je dois me faire un bonheur.
    Je dois me faire le bonheur.
    Je dois faire bonheur.
    À qui?
    À moi, oui, mais à qui d'autre?
    Je dois faire le bonheur à ceux qui me le rendront?
    Je dois faire bonheur à ceux qui me détestent?
    Je dois faire bonheur à ceux qui me font bonheur?

    Qui suis-je pour donner bonheur?
    Un jeune homme heureux et épanoui?
    Non, je ne suis pas sûr de vivre les années les plus sûres et confiantes de ma vie.
    Dans les années que je vis, ma tête est remplie de mystère, de brume, et d'hésitations. De la brume intense.
    Je ne suis plus sûr de rien. En ce moment, toutes mes affirmations sont brisées et tout est incertain.
    Tout ce que je me dis finit par un point d'interrogation.
    J'ai besoin de m'exprimer, mais à qui? Comment?
    Alors je le fais par l'écrit.

    Je dois me reposer. Ne pas me forcer. Ne pas trop penser.
    Ne pas trop.
    J'aimerais faire ce que je ne peux pas et ne pourrait jamais faire.
    J'aimerais faire ce dont je ne suis pas capable.
    J'aimerais être un génie pour mieux m'analyser à travers les analyses des autres.
    J'aimerais me voir jeune et vieux pour mieux savoir quoi penser.

    Qui suis-je?
    Que suis-je?

    Je veux tout savoir sur ce dont je suis capable et surtout sur ce dont je pourrais être capable.
    J'aimerais vivre.
    J'aimerais que le jour de ma mort, je ne sois pas le seul à le regretter.
    J'aimerais vivre pour ne jamais mourir.
    À moins que je puisse savoir ce que c'est.
    Parce que je connais la mort encore moins que n'importe quoi d'autre.
    Ceux qui ont vu la mort ne reviennent pas le témoigner.
    Alors on peut inventer n'importe quoi dessus.
    Dieu nous a-t-il créé à son image pour qu'on le remplace?
    Non.
    Alors n'imitons pas celui que l'on ne connait même pas.
    Tant de gens croient tant le connaitre au lieu qui l'ont si peu vu.
    C'est la même chose pour le monde de la mort.
    On ne sait pas ce qu'elle est, on peut tout s'imaginer dessus.
    Et  si c'était le néant total et éternel?
    Éternel... Je ne pourrais pas. J'ai peur de tout ce qui peut être une continuité éternelle.

    J'ai besoin de mouvement, de dynanisme, d'action.
    Parce que de toutes façons, le calme etc j'en suis capable.
    Je sais me reposer. Mais quand je songe comme maintenant, je me libère complètemment. J'écris n'importe quoi et j'essaie de ne pas corriger.
    Je voudrais faire de beaux mots et des rimes mais là je peux pas.
    Je dois absolument tout libérer, avant que la porte ne se referme.
    La spontanéité est très franche.

    Mes fondations sont totalement usées et dans le temps de ma reconstruction, il faut tout casser pour tout refaire. Mais alors, je peux tomber par terre à tout moment.

    J'écris pour libérer les questions, les hésitations, les émotions, les sentiments, les pensées, les songes, qui me rongent  mon esprit, qui n'arrêtent pas de se répéter.
    Ainsi je vide tout. Je les redis encore une fois pour les apaiser.
    J'aimerais dire tout ça à quelqu'un, un jour.

    Je cache mon bric-à-brac de merde d'incertitude derrière des banalités pour rassurer mes certitudes continuellement fortes, etc...

    Ah, merde!
    Tant pis, j'arrête là, tout se brouille, je ne sais plus ce que je dis.
    J'ai du mal à exprimer tout ce que je ressens, c'est difficile, alors je vais m'arrêter là.
    N'aie pas de préjugés sur moi, ne te fais d'opinions sur moi.
    Ne dis pas que je suis quelqu'un de bien ou un connard.
    J'ai déjà trop de mal à me dire à moi-même ce que je vaux.

    Je n'ai aucune certitude, je remets tout ce que je pense en question.

    Alors je donne l'impression que je suis quelqu'un d'un tempérament calme et doux, pour faire le change avec l'intensité de mes hésitations, de mes questions trop rapides et non-réfléchis.


  • Commentaires

    1
    Dimanche 5 Février 2006 à 19:04
    Désolé!
    merde alors chuis désolé j'arrive pas à  publier mon texte, ça met juste le titre, je comprends pas… Chuis vraiment désolé! Pourtant je fais comme d'habitude, c'est vraiment bizarre!
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    2
    Dimanche 5 Février 2006 à 19:05
    hého
    taffoles pas, :) ça revient toujours à la normale en générale :b un pti bug passager
    3
    Dimanche 5 Février 2006 à 19:26
    oui tu dois avoir raison…
    … et je vais réessayer régulièrement.
    4
    Lundi 6 Février 2006 à 17:54
    tu spontane bien
    tes pensées, comme à chaque fois :) salut à toi
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