• Ce qu'il me semble que je suis n'est qu'une illusion.


    Bon sang, ça fait un bail que je poste rien...
    Bon. Je m'oblige donc à mettre quelquechose.
    L'autre jour, j'ai vu un documentaire sur arte sur le cerveau. C'était super intéressant. C'est fou de constater à quel point en fait on est que des machines. Des machines de mère-nature et super développées, oui, mais des machines. Le fait de tomber amoureux est dû à un truc chimique dans le cerveau. L'attachement aux gens c'est pareil. C'est un truc chimique. Si on le perdait on tomberait jamais plus amoureux. On resssentirait plus rien de spécial pour les gens. Dans le documentaire, on voyait un homme qui avait eu une hémorragie cérébrale. On a pu le sauver, mais il est devenu complètement différent parce que des choses dans son cerveau avaient changé. Avant, c'était un gros bagareur qui avait fait de la prison et macho, et très énervé, agressif. Après son accident, c'est devenu un artiste. Il n'avait plus aucune colère, plus aucune agressivité, et il n'arrête plus de faire des tableaux, des peintures murales ou je sais plus quoi, et on l'a vu au travail et ce qu'il fait avait l'air vraiment beau. Et il n'arrêtait pas. Comme si tout son énergie agressive c'était recyclée là-dedans, mais sans qu'il le veuille, ce changement s'est vraiment fait malgré lui.
    Mais cela posait un problème d'identité. Il ne savait plus trop qui il était.
    Il est fascinant de penser que notre identité est façonnée par notre cerveau. C'est vraiment drôle de constater que ce que nous sommes n'est en fait qu'une illusion. Ça fait vraiment bizarre. Qu'est-ce qu'on est, au fond? Qu'est-ce qu'on est? Notre corps... Notre cerveau. C'est mes connexions entre mes neurones qui me font penser. C'est grâce à des produits chimiques au noms super compliqués dans mon cerveau que j'aime et tout ça. Quand on y pense, d'un coup, on se sent tout rien. Je ne suis pas ce que je suis. Vraiment bizarre. 
    On voyait aussi des autistes. Il y en avait une qui est devenue une conseillère pour les abattoirs d'animaux. Grâce à elles les bêtes son beaucoup moins nerveuses lorsqu'elles vont vers la mort, car cette autiste peut se mettre à leur place. En effet, elle pense comme un animal, dans le sens où elle pense en images et plein de trucs comme ça. Elle a du apprendre sa langue maternelle comme si c'était une langue étrangère. Et elle n'a jamais su décrypter les expressions du visage qu'on les gens.
    Et elle ne ressent rien du tout en voyant un coucher de soleil ou un couple qui s'embrasse. Et tout ça à cause de son cerveau. Peut-être que dans vingt ou trente ans, on pourra faire des opérations cérébrales qui permettront de ne plus resssentir d'amour ou de haine, ou de peur. Ce serait vraiment affreux, quand même. 
    Mais c'est drôle de penser que la peur et l'angoisse, l'amour et la haine, la colère ou la tristesse , sont dus à des trucs chimiques dans le cerveau. Vraiment, on se sent tout rien.




  • Commentaires

    1
    Vendredi 24 Février 2006 à 21:52
    et c là
    qu'on se dit mai merde! c pas nous qui forgeons notre identité
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