• Ho hooo ho

    Ho aha hohohooooooo

    Hohoooho

    Hoha Ohohooooo...

    Ohaha !

    C'est un type, debout et souriant. Il est réservé et parle peu.

    Il chante. Il crie. Il danse. Il gesticule.

    C'est un solitaire entouré de gens.

    Ses cordes vocales se désaccordent, se défoncent, s'épuisent. Le son vient de son ventre.

    Entouré, il ne peut rien faire.

    Son corps s'épuise. Ses muscles s'épuisent. Ses jambes et ses bras, et son buste et sa tête, vont dans tous les sens.

    Il fait du beatboxing amateur.

    Il est tout seul chez lui.

    Le vide autour. Juste lui. Seul et en vie.

    C'est la liberté.

    Il crie, chante, beatboxe, danse, gesticule, bouge. Il devient feu et lave. Il devient pure énergie. Il devient en vie. Il devient libre. Les autres n'existent pas : il est seul; il est libre.

    La pièce s'emplit de bruit, tandis qu'il s'anime. 


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  • J'ai peur de mourir sans avoir lu Thoreau, et notamment Walden. Sans avoir lu plus d'Hermann Hesse (notamment Le Jeu des Perles de Verre). Sans avoir lu Tolstoï ou Dostoïevski (notamment L'Idiot). Sans avoir relu le Tao de Pooh. Sans m'être passionné davantage pour les philosophies orientales. Heureusement, je vis curieux, alors je me dis qu'il y a de l'espoir.

    Il y a effectivement ce problème des livres, mais dès l'année prochaine je pense, chaque mois, j'achèterai pas mal de magazines en kiosque... Pas n'importe lequels. Certains articles de magazines sont comme Arte : ils rendent moins cons. J'aimerai bien mourir le moins con possible. Je ne comprends pas les gens pas du tout curieux. La curiosité, le plaisir d'apprendre, c'est tellement important.


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  • Le marchand de sable est un homme très occupé. Alors, parfois, quand il n'est pas encore disponible, il vous envoie ses assistantes les muses pour s'excuser, qui vous inspirent et vous font écrire des choses tard dans la nuit. On ne dort alors pas, mais l'on rêve éveillé.


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  • Deleted. Effacé. Accident. Haine. Réécrire? Aïe. Bouh...

    Voilà, j'ai la haine. Je venais d'écrire un texte délirant et fort cinématographique, pour me changer les idées parce que je suis en train de revoir mon manuscrit, et bien que je remets internet toutes les cinq minutes, j'avais encore besoin d'une pause.

    Et puis voilà, fausse manipulation, je suis sur google, et lorsque je reviens sur ma page elle est bien sûr vierge. Aurais-je le courage de tout reprendre? On a qu'à essayer.

    Séquence d'ouverture du film : un kangourou dans le désert. Travelling suivant ses sauts, on commence éloignés et la caméra se rapproche. Une fois à grande proximité, le travelling se transforme, dans le même plan, en une contre-plongée du kangourou en gros plan sur son visage, qui regarde le ciel ombrageux où vient de sonner un éclair.

    Changement de séquence. Une musique tendue, façon Morricone, commence. Batman dans le désert, en plan large. Le ciel prend les deux-tiers du plan, la terre donc un tiers. Batman a les deux mains sur ses hanches, et sa cape, extrêmement longue, est balancée par le vent. Le plan dure cinq secondes. Puis, plan resserré en un plan américain, Batman se tape la même pause. Deux secondes. Ensuite, la caméra change de position puisque on fait un gros plan sur son visage, mais de trois-quarts. Deux secondes également. Puis, plan en contre-plongée de sa cape virevoltant, avec le soleil derrière, qui n'est pas encore repris derrière les nuages; de sorte que la cape voile parfois le soleil. Plan de cinq secondes, à la fin de quoi le soleil est de nouveau camouflé par les nuages.

    Changement de séquence. Toujours la même musique, mais on change totalement d'endroit. On est dans un appartement, Spiderman et Catwoman jouent aux échecs autour d'une table; ils sont tout nus mais ont quand même leur masques, de sorte que les spectateurs du film les reconnaissent, mais comprennent qu'ils viennent de faire l'amour. Le plan est large, en légère contre-plongée, et montre les deux persos en entier et de profil, l'un face à l'autre, assis autour de la table d'échec, avec en arrière-plan une fenêtre ouverte les mettant en contre-jour, et présentant un ciel ombrageux. Le plan dure cinq secondes, durant lesquelles Catwoman, après avoir réfléchi,  avance un pion. Plan suivant : la caméra est dehors, découpant le plan en deux : le mur de l'immeuble, et Spiderman, en plongée, que l'on voit à travers la fenêtre ouverte, regardant le ciel lorsqu'un éclair sonne. Durée : deux secondes. Plan suivant : contre-champ sur le ciel ombrageux.

    Changement de séquence. On est dans une caverne, la caméra est fixe et au ras du sol, et montre une araignée rentrant dans le champ. Lorsqu'elle s'arrête, on règle la profondeur de champ de sorte à mettre en valeur une chauve-souris en arrière-plan, accrochée au plafond de la grotte. Durée : quatre secondes. Changement de plan : toujours au ras du sol, mais plan large sur l'entrée de la grotte, caméra à l'intérieur, montrant un chat au milieu de l'immense embouchure. Le chat se lèche la patte. Durée plan : trois secondes. À la fin, tout en laissant cependant le plan précédent apparent, on lance le titre en énormes caractères, tandis que la musique se fait plus explosive : BATMAN VERSUS SPIDERMAN, puis une seconde plus tard, on lance en plus petits caractères la deuxième partie du titre : combat pour une femme !


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