• Cette nuit, j'ai encore rêvé de Batman. Je dis "encore" parce que ce n'est pas la première fois. À vrai dire, je ne sais même pas c'est la combientième fois. Je dirais que j'ai rêvé de Batman entre cinq et dix fois au total. Enfin ce serait plus près de cinq que de dix.

    Mais je crois que je peux dire que c'est un personnage récurrent dans mes rêves.

    J'ai une grande fascination pour Batman, mais j'aurai du mal à en parler. Je ne sais pas exactement pourquoi il me fascine autant, jusque dans mes rêves.

    (Aujourd'hui, je me suis dit : tu vas bosser. Tu vas faire le travail préliminaire en art, l'analyse de tes travaux, avec les fiches techniques... Et tu vas relire tes notes, un peu. Et comme ça demain tu pourras commencer ton travail plastique. Eh bien j'ai glandé. J'ai grave glandé, c'est mal. Même si je ne termine pas aujourd'hui ce travail, j'espère que je pourrai quand même commencer mon vrai travail demain.)


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  • Réaliser ses rêves.

    Transformer l'irréel en réel.

    Ce qui est parfait en imparfait.

    Réaliser ses rêves, c'est faire d'une perfection mentale une imperfection pragmatique.

    C'est salir un beau drap blanc immaculé.

    C'est aussi un petit peu comme grandir.

    Au début, on est très secoué. C'est un petit peu comme le métro lorsqu'il démarre : il faut bien s'accrocher à la barre, sinon tu tombes...

    Et puis au bout d'un moment tu t'adaptes. Tu compris les règles, tu apprends. Tu acquiers de l'expérience. Tu te dépasses. 

    Si on y arrive, si on atteint ce niveau d'adaptation où finalement, réaliser ses rêves finit par redevenir une très bonne chose, alors je crois que ça vaut le coup.

     

     


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  • J'ai construit la toile tout seul. J'ai fait le châssis, j'ai accroché la toile. J'ai fait des équerres trop fines pour le châssis, qui se sont cassées. Ç'a été compliqué.

    Alors, quand la toile est prête, on ne veut pas la gâcher. On n'ose pas trop jeter le premier coup de pinceau.

     Mais on finit par le faire.

     Dans des couleurs entre rouge et jaune, on s'amuse à produire une multitude de nez, une multitude d'yeux. On croire voir un visage à travers un kaléidoscope, ou sur les reflets de bouts de miroir brisés.

    C'est ma première couche de peinture... 

    Le lendemain. On repart à l'attaque. Est-ce vraiment nécessaire de continuer ? N'est-ce pas fini ? Non... Je continue. Je mets de nouvelles couleurs.

    Je fais un nouveau nez, de nouveaux yeux. Des cheveux, de la barbe. Mais je ne peins plus de la même manière. Avec mon gros pinceau, j'étends vraiment la couleur sur la toile. J'oublie de diluer, ou plutôt, je ne veux pas vraiment. Ce qui fait qu'UN nez recouvre tous les autres nez, ou presque. D'autres yeux recouvrent les précédents. Des couleurs figurant des lumières sur la peau, recouvrent, encore, les traces précédentes, rouge, orange, jaune...

    Cela fait un portrait un peu tordu, mais beaucoup moins explosé; on continue tout de même de retrouver certaines traces de la veille sur la toile. Je tiens à cette multitude d'yeux, de nez. Mais chaque nouveau-nez recouvre le précédent. Chaque coup de pinceau, recouvre les autres touches épaisses.

     Chaque nouvelle couche de peinture recouvre la précédente couche de peinture.

    Tout ce qui apparaît, fait disparaître.

    Je joue alors beaucoup. Je suis comme un sculpteur : mes coups de pinceaux sont des coups de burins transformant autant que je veux la matière. Mon autoportrait fragmenté devient unifié sans que je le veuille vraiment, mais, surtout, il se transforme à chaque touche.

    J'ai eu le malheur de ne pas photographier toutes les cinq minutes, c'est bien dommage.

    Lundi matin, puisque ce sera sec, j'en profiterai quand même pour rajouter des nez et tout en jouant avec la transparence, juste avant de présenter mon travail.

    Ce que j'ai fait n'est pas ce que je voulais au départ, mais ça me plaît beaucoup. En fait, ça me plaît beaucoup de passer enfin tout-à-fait à la peinture. 

    Si j'avais su, j'aurais essayé de commencer ce travail plus tôt, histoire de travailler petit bout par petit bout. Une fois sèches, les couches ne se seraient pas effacées sous les suivantes.


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  • Ce soir, je viens d'essayer de faire une note dessinée. Genre blog bédé. Comme je suis trop flemmard je l'ai torché directement au stylo. Et progressivement, le sujet de la courte note en est venue à être cette flemme qui me faisait dessiner mal. Je trouve donc que c'est une note très chouette et j'aurai beaucoup aimé vous la montrer.

     Alors je l'ai scanné, pour la mettre en couleur et tout. Je l'ai fait passé par iphoto pour rapetisser. Mais c'était devenu trop petit. Ce que j'avais écris était devenu illisible. J'ai essayé d'arranger ça, en ajoutant du texte dessus par ordi... Mais l'affaire s'est avéré finalement délicate. De plus, j'ai commencé à mettre en couleur, et si je torche c'est pas joli, alors là aussi l'affair est délicate.

    Tout ça pour dire que sur papier c'est joli mais que pour rendre ça vraiment joli et accessible sur internet c'est plus chiant.

    Donc je crois qu'il n'est pas encore venu le temps où me lirez en bédé.

     (ci-dessus, l'objet-dit en tout minuscule)

    (sinon en fait c'est ma deuxième tentative de note dessinée, mais la première, jusqu'à maintenant j'ai toujours eu la flemme de la finaliser sur ordi... enfin j'ai commencé et puis pas terminé quoi.)


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  • Je viens de voir sur Arte un documentaire absolument extraordinaire.

    Incroyablement intéressant, captivant et émouvant. Il retrace le parcours des noirs d'Amérique depuis l'esclavagisme jusqu'à aujourd'hui, à travers l'angle de leur MUSIQUE. Gospel, Blues, Jazz, rock, soul, disco, rap, tout y passe, et ce avec, en parallèle, Malcolm X, Martin Luther King, Muhammed Ali... 

     Voici le lien pour voir ce documentaire : http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2265562,scheduleId=2231042.html

     Et puis voilà c'était pour vous écrire de voir absolument ce film.

     À la base en fait j'avais envie de vous parler de Rosa Parks (mais c'est le docu qui m'en a donné envie) mais finalement non.

     Je veux dire, tout le monde sait ce qu'elle a fait, mais je voulais tout de même en parler, écrire dessus. 

     Mais pourquoi parler d'elle, pourquoi ne pas simplement vous dire avec grande insistance de regarder ce documentaire ?

     Qui vous apportera beaucoup plus que tout ce qu'il m'a évoqué, donné envie d'écrire.

     Sérieusement, faites-le, en plus il ne reste que six jours, après il ne sera plus diffusé sur le site. 


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