• Je le remets parce que c'est plus approprié dans "allez voir/lire ça"

    http://home.tele2.fr/abl/

    C'est un site où sont rassemblés des textes humoristiques, genres des parodies d'Héroïc-Fantasy, mais aussi d'autres choses, dont le point commun à tous sont le récit et l'humour. Alors c'est juste des auteurs qui se prennent absolument pas au sérieux et qui veulent juste tripper un peu, mais c'est marrant. Enfin, pour je n'ai pas encore lu trop de textes, mais j'en en ai déjà lu quelques-uns et c'est vrai que c'est marrant, vous devriez y faire un tour.


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  • C'est un exercice que j'aime bien pratiquer de temps en temps, il y en a dans ce blog, mais avant, je ne savais pas que cela s'appelait de l'écriture automatique en fait. Pour les ignorants, c'est un exercice qui consiste à écrire se qu'il nous passe par la tête, sans nous arrêter. Il paraît que les poètes surréalistes aimaient en faire pour ouvrir la porte de leur inconscient...
    Attention ça commence. Alors, évidemment, ça va probablement pas avoir beaucoup de sens, mais je m'en fous:

    Hector et Georges sont partis à la plage et ils ont nagé, nagé, nagé et nagé, et Hector est mort d'épuisement. Georges s'est apitoyé sur lui et il est parti. En rentrant chez lui il a croisé un homme qui s'appelait Joachim, et Joachim lui a parlé, il lui a dit des bêtises, il lui a dit qu'il devait devenir son ami, et Georges a accepté, il n'aurait pas dû. Joachim était un petit diable, un trompeur, un hypocrite, un mesquin. Il l'a été aussi pour Georges. Il a commencé à lui pourrir la vie. Il a commencé à l'empoisonner mentalement, et, rapidement, Georges a baissé niveau moral. Il commençait à être plus fatigué, plus las, moins énergique, moins motivé, bref, il devenait une limace. C'était à cause de Joachim. Joahim le suivait partout dans la rue. Il le suivait partout dans la maison. Et il parlait à Georges. Il parlait, il parlait, il parlait... Et Georges, patiemment, l'écoutait. C'était un exercice, pratiqué tout le jour, éprouvant pour Georges. Joachim le suivait comme un chien, et lui parlait comme votre grand-mère qui est si bavarde. Un jour, Georges a explosé. Ça a commencé doucement: Joachim parlait de quelquechose, et pour une fois, Georges a montré qu'il n'était pas d'accord, ils ont débattu, ça a fini en bagarre, de fil en aiguille, Joachim a tué Georges. Il avait du sang de Georges sur ses mains et il s'est demandé qu'est-ce qu'il allait devenir. Il a ri, il a pleuré, il a paniqué, il est parti en courant, et il a continué de courir, courir, courir, mais il a fini par tomber d'épuisement, dans la rue. Tout le monde s'est rameuté, quelqu'un a appelé une ambulance, qui arriva dix minutes plus tard. On a emmené Joachim à l'hôpital, on l'a guéri, et lorsqu'il s'est réveillé, il s'est rappelé tout, et alors, il a voulu fuir, fuir le plus loin possible, car sitôt qu'il serait en bonne santé, on le mettrait en maison d'arrêt, puis en prison à pérpétuité : Il avait commis un meurtre. Joachim est sorti dans le couloir, il a regardé autour de lui, quelqu'un l'a vu et Joachim a refermé la porte, et il a décidé expressément de sortir par la fenêtre, mais il s'est croûté, il avait plein d'égratignures, heureusement il ne s'était pas évanoui, alors il a couru, il a entendu des gens de la fenêtre de sa chambre d'hôpital qui le hélait, mais Joachim ne s'est pas retourné, il a continué de fuir. La nuit suivante, épuisé, il a dormi dans le hall d'un appartement, et il faisait froid, très froid, trop froid. Joachim avait la chair de poule, il tremblait un peu, de temps en temps, ses dents claquaient, et il avait du mal à s'endormir tellement il avait trop froid. Plus tard il a fait un cauchemar avec Georges et c'était horrible, Georges était en train de le tuer, il étranglait Joachim, qui s'est réveillé en se rappelant encore les mains de Georges sur son cou, quelques secondes plus tôt. Il a repris la marche, et il a marché, marché, désespéré. Plus tard il est passé sur un pont, il a traversé le pont, s'est arrêté. Il a pivoté sa tête derrière lui, et s'est retourné. Il est revenu sur le pont, il a regardé l'eau, et s'est laissé tomber dans le fleuve, et alors, il a fendu l'air, ça allait très vite, c'était sensationnel, il était dans les airs et c'était incroyable, son coeur battait à cent à l'heure pendant que son corps, lourd, descendait à la même vitesse, puis Joachim est tombé dans l'eau, son corps a ralenti, il a respiré de l'eau, mais ce n'était pas une respiration, ses poumons brûlaient, il souffrait atrocement, et il sentait qu'il mourait.



    Voilà, c'est fini. C'était de l'écriture automatique, donc j'ai complètement improvisé, sans savoir qu'est-ce que j'allais écrire à la ligne suivante. Ça donne un truc où tout le monde meurt. J'ai pas fait exprès, c'est ce qui me passait par la tête. Pourtant jsuis pas un déprimé de la vie. Allez j'en fais un autre, pour le plaisir, je me contrôle pas non plus:

    Madeleine est partie. Comme ça. Sans rien nous avoir dit. Je sais pas pourquoi. Je comprends pas. Ça m'embête. J'arrête pas d'y penser. Pourquoi elle est partie?! Je comprends pas! C'est énervant! Elle aurait pu nous prévenir, nous expliquer... Mais non. Elle a même pas laissé de lettre. Et elle me manque. Je pense à elle. Je me demande où elle est. Où est-ce qu'elle dort. Si elle est en sécurité. J'ai peur, j'ai peur qu'il lui arrive quelquechose, c'est plutôt affreux. Ça m'empêche de dormir. Quand je me couche je pense à elle, et encore une fois, ça m'énerve, je sais pas pourquoi où elle est partie, je sais pas où elle est partie, ça m'empêche de dormir bon sang. L'autre nuit j'ai rêvé d'elle, c'était spécial, elle m'embrassait sur la bouche et elle partait, mais je la rattrapais, je lui demandais pourquoi elle était partie, et, dans le rêve, elle répondait qu'elle devait aller à son cours de danse, que c'était pour ça, et qu'il fallait que je la pardonne. Et dans mon rêve, je l'ai pardonné. Dans mon rêve, je savais pourquoi elle partait. Pas ici. Maintenant, il va falloir que je cherche un nouveau colocataire, sinon le loyer va être trop cher et il faudrait que je déménage, mais je ne franchis pas le pas, j'ai encore l'espoir qu'elle revienne.

    Mouais c'est nul hein? En fait ça tourne autour du pot quoi. Ça démarre pas. Ça me donne une idée : Écrivez une suite. Bon, j'ai un peu peur de me prendre un vent, mais tant pis, je lance le concours. Donc vous crivez la suite dans le commentaire, et je le publie en poste avec ma suite de votre suite. Et si j'ai de la chance et que ya plusieurs postuleurs pour une suite, ce qui m'étonnerait mais bon, et bah je choisirais moi-même hein, bien sûr. Bon, voilà. J'espère que vous tenterez votre chance, sinon je vais sentir un vent du nord, froid et glacial qui va bien me refroidir.

    P-s: http://home.tele2.fr/abl/

    C'est un site où sont rassemblés des textes humoristiques, genres des parodies d'Héroïc-Fantasy, mais aussi d'autres choses, dont le point commun à tous sont le récit et l'humour. Alors c'est juste des auteurs qui se prennent absolument pas au sérieux et qui veulent juste tripper un peu, mais c'est marrant. Enfin, pour je n'ai pas encore lu trop de textes, mais j'en en ai déjà lu quelques-uns et c'est vrai que c'est marrant, vous devriez y faire un tour.


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  • Ta main

    Ta main molle

    Ta main fatiguée

    Ta main matinale

    Ta main tiède

    Ta main douce

    Qui tient la cuillère

    La cuillère que ta main fait plonger dans le bol de céréales

    Et la cuillère plonge dans le lait opaque

    Ta cuillère comme un sous-marin

    Le sous-marin remonte à la surface

    Le lait goutte au-dessus du bol

    Et le sous-marin s'envole

    Grâce à ta main

    Le sous-marin gagne ta bouche

    Et se fait dévorer.

    Les céréales du sous-marin craquent entre tes dents

    Et, dans le silence de la cuisine,

    J'entends

    "croum croum"

    et "croum croum"

    Devant ce "croum croum", tes lèvres qui bougent

    au rythme du croum croum

    tes lèvres douces

    tes lèvres tièdes

    Au-dessus de tes lèvres, ton nez

    Nez tant aimé

    Nez singulier

    Au-dessus du nez

    Tes yeux

    Tes grands yeux immenses comme l'espace

    Tes grands yeux immenses, et bleus

    Bleus et immenses comme les profondeurs abyssales de l'océan

    Dans les profondeurs abyssales de l'océan

    Quelquepart

    minuscule

    Un sous-marin.

    Dans tes yeux

    Tes pupilles noires

    Trous noirs

    Qui m'aspirent

    Au-dessus de tes trous noirs

    Au-dessus des tes profondeurs abyssales

    Tes cheveux blonds

    Tes cheveux rebelles

    Décoiffés

    Matinaux

    Tes cheveux que j'aime

    Et ta bouche, elle fait "croum croum"

    Et "croum croum"...

    Ta bouche

    surface de l'Iceberg

    Qui déchiquete les céréales

    En-dessous de tes yeux tes cernes

    Peu grâcieux pour toi

    Quartiers de lune sur lesquels mes yeux escaladent

    Pour remonter sur tes yeux

    Qui me regardent depuis tout à l'heure

    Tes trous noirs me fixent

    M'aspirent

    Tu me demandes:

    "Qu'est-ce que tu fais? Qu'est-ce que j'ai?

     — T'es belle, c'est tout."

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  • Je viens de découvrir une activité fantastique, et reposante.

    Tout à l'heure, je suis allé me chercher du chocolat noir, du très bon chocolat noir, ni trop amer, ni trop peu amer, non, juste assez, ce qu'il fallait, et c'était du vrai bon chocolat noir. Je suis remonté dans ma chambre, j'avais allumé ma musique et "London Calling" passait tandis que j'ai éteint la lumière et que je me suis allongé sur mon lit. Mes yeux étaient clos et se reposaient dans le noir, mes oreilles savouraient la musique, et ma bouche, elle tenait le morceau de chocolat entre les dents, laissant le chocolat à l'intérieur de la bouche en train de fondre doucement, pour laisser petit à petit  son arôme habiter mes papilles gustatives, comme un parfum habiterait un bon nez, et c'était comme ça, mon corps se reposait, allongé sur le lit, mes oreilles savouraient la musique, "I want you" des Beatles, un musique longue, lancinante et envoûtante, qui venait de commencer, mes yeux se rechargeaient, clos, la mumière éteinte; et mes dents croquaient encore un morceau, allant pour fondre, pour fondre et pour s'évaporer en un arôme et une texture qui iraient tellement en harmonie avec la musique!

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  • Je pose cette question parce qu'aujourd'hui j'ai été choqué par quelquechose d'assez anodin, et ça m'a fait me poser cette question. J'étais à la cantine, je mangeais avec des camarades, nous étions cinq sur une table de six. Je suis en face d'une camarade qui mange tranquille, sans trop parler. Moi non plus je parle pas. En général quand je mange je parle pas. Moi c'est l'un ou c'est l'autre. C'est pour ça que ça me dérange pas de bouffer seul. Bref, bref. À un moment, une fille à l'autre bout de la table fait : "Eh Carla, pourquoi tu parles pas? T'es morte?" Et là ça m'a fait drôle. C'est-à-dire que j'ai intéprété ça comme ça: Si quelqu'un parle pas, ça va pas. Les gens parlent pour ne rien dire, mais ils préfèrent ça au silence. L'important, ce n'est pas le contenu de ce qu'on dit, mais le fait qu'on parle. Ça me choque. Je préfère le silence à des futilités. Les futilités, j'écoute d'une oreille, je parle pas, jsuis pas dans la discussion, bref, jsuis à l'écart. Alors moi le silence ça me va. Mais les autres, ils préfèrent parler. Simplement pour le fait de parler, pas parce qu'ils ont des trucs de spécial à dire, non, juste pour parler.
    Excusez-moi. Vous, vous allez juste à la ligne, mais moi, ça fait à peu près trois semaines que j'ai écrit ce premier paragraphe, mais c'est une longue histoire, donc bon, voilà quoi.
    Je vais quand même essayer de continuer mon truc. Ouais, les gens des fois ils parlent de trucs, jm'en fous. C'est chiant. Comme jm'en fous jme tais comme jme tais je m'intègre pas comme jm'intègre pas dans le groupe jme fais chier.
    D'ailleurs j'ai une idée pour un prochain roman. Mais jvais pas vous en parler.
    Par exemple ce matin au lycée on allait voir un film, et comme y fallait attendre devant le grillage tout le monde parlait avec tout le monde et moi je me suis adossé quelquepart et j'ai écouté de la musique. Pas que j'étais sans amis. J'aurais pu m'intégrer dans un groupe, avec des gens que je connais, avec qui je parle. Mais je l'ai pas fait. Pourquoi? Parce que. J'ai une tendance naturelle pour me mettre à l'écart. Et puis, je n'ai pas grand-chose à dire aux gens. Bon, je vais arrêter de vous faire chier. Bonsoir.

    Ps: en me relisant ça me vraiment drôle, trois semaines d'ellipse devenant un aller à la ligne. Ça a vraiment quelquechose d'étrange. Pour vous, tout est un bloc! C'est bizarre...

    Ps 2: Cet article n'est pas très intéressant. J'en suis désolé. Je me rattraperais.

     


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