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  • Aujourd'hui j'ai envie de vous écrire un truc bizarre. Oui, j'écris tout le temps des trucs bizarres me direz vous, mais bon.
    C'est parti:
    Je tapote mon clavier, je frappe les touches à grands coups, ça fait une espèce de musique avec des petits bruits et un "PAM!" toutes les deux secondes, le bruit de quand j'appuie sur espace; je vois mes deux index se déplacer de touche en touche et appuyer, et mon pouce gauche, toujours au-dessus de la touche "espace", prêt à se vautrer sur la longue touche, et puis qui se vautre, comme un catcheur qui explose son adversaire en s'écrasant sur lui et en rebondissant, tandis que mes index tâtonnent, cherchent les touches, et appuient. Des lettres apparaissent à l'écran, ils se suivent les unes aux autres et quand on a appuyé sur espace il y a un mot en plus. Mes doigts tapent et plus tard mes lecteurs lisent.
     
    Mes doigts tapent des touches qui s'enfoncent, et immédiatement les lettres correpondantes sont sur l'écran. Ce n'est pas magique. mais je ne pourrais en aucun cas vous expliquer comment ça se fait.
     
    Le temps est un marcheur qui ne s'arrête jamais. Il peut ralentir, accélérer, mais il s'arrête pas.
    Je déteste ces moments où les seules choses qui me sont accessibles à faire sont des choses que je fais pour que le temps passe plus vite.
    Je préfère faire des choses que je savoure profondément, où j'aimerais que le temps s'arrête tellement c'est bon. Ces moment où on se dit que finalement la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, tant pis si on crève un jour.
     
    Je connais deux citations sur l'amour comparé à une cigarette:
     
    "L'amour c'est comme une cigarette: ça se fume et ça se jette."
    Et puis:
    "L'amour c'est comme une cigarette: Plus c'est fort plus c'est bon."
     
    Je préfère la deuxième.
     
    Mais je n'aime pas les cigarettes. J'aime l'amour mais pas les cigarettes. Les cigarettes ça pue. Enfin, il faut croire que ça ne pue pas pour tout le monde, puisque qu'il y en a pour en fumer.
    Vous me direz, encore récemment je n'aimais pas trop l'amour, il avait décidé de me faire chier.
    Apparemment il a pris conscience de ça et il a dû tellement culpabiliser en se disant "Le pauvre!… C'est à cause de moi!…" que maintenant il fait tout son possible pour mon bonheur. je l'en remercie. Même si c'est pour son simple intérêt personnel puisqu'il ne souhaitait que soulager sa conscience, je l'en remercie.
    Mais la cigarette c'est pas la même chose: Rien qu'à en sentir une je me demande comment, avec toute la volonté du monde, je pourrais bien me mettre à fumer si j'en avais envie.
    Mais bon, on s'en fout.
    J'apprécie quand même la deuxième citation.
     
    Je ne sais pas si c'est bizarre tout ce que je vous écris, mais en fait, finalement, je m'en fous.
     
    Bon, de quoi vais-je vous parler maintenant…
     
    Vous êtes toujours là? C'est gentil de lire mon texte jusqu'au bout. Vous êtes gentil, de me lire, quand même. Enfin bref. Oui, donc. Alors…
    Tiens! Oh, et puis non…À moins que…Pourquoi pas?
    Nan je rigole je fais style j'ai une idée de sujet qui me vient mais je fais semblant.
    Pom pom pom… 'tain j'ai encore envie de raconter ma vie mais j'ai rien à dire!

    Bon allez, je me reprends et je refais une impro depuis le début, allez hop:
     
    Un nain de jardin a l'air de me fixer, mais non, ce n'est qu'un nain de jardin. Je regarde ailleurs, et puis je me détourne du nain. je suis dans mon jardin,il y a un vent agréable et un ciel bleu. Je regarde un arbre que j'ai planté il y a une dizaine d'années, son feuillage bouge grâce au vent et c'est très beau. je pense au nain. Il est derrière moi. Je sens son regard peser sur moi. Je suis vraiment idiot: ce n'est qu'un nain de jardin! Ce n'est même pas vivant! Non, ne te retourne pas pour voir s'il est toujours à sa place, c'est évident qu'il est toujours à sa place…Mais je me retourne quand même…Et le nain…Est toujours à sa place. Je soupire un bon coup.
    Je me détourne du nain pour regarder l'arbre devant moi. Je sens encore le regard du nain derrière moi; Je le regarde de nouveau. Je vais vers lui et je le prends, je vais le mettre autre part.
     
     Autre rêverie:


    Je viens de manger des moules/frites dans un restau avec mon cadeau du ciel. Elle n'aime pas les moules et m'a donnés les siennes, j'ai le ventre rempli. On marche vers la mer. Le ciel est tout gris et le vent est fort. On est au bord de la côte et je regarde en bas: Les vagues explosent contre la roche.
    Loin, je vois les vagues qui commencent juste à se former. J'ai sa main dans la mienne et le vent qui gonfle mes vêtements. Mes cheveux s'envolent presque. Les siens aussi. je la regarde. Je vois ses yeux marrons foncés, ses cheveux tirés en arrière par le vent. Je lui souris et elle me sourit. Je regarde loin en face de moi, je vois le gris du ciel, le bleu de la mer, et je sens le vent fort qui voudrait m'emporter, et je sens sa main dans la mienne. Je sens mon ventre rempli.
    Je suis bien.


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  • Ouh, six jours que j'ai rien posté… Allez, un petit dessin en attendant mieux.

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  • Le chien m'a alors expliqué: "Oui, alors je comprends votre perdition. Sachez que vous êtes arrivé "À l'intérieur de l'horloge", et que "À l'intérieur de l'horloge" est un endroit où la logique n'existe plus beaucoup. Je vous souhaite bienvenue mais surtout bien du courage." Et en finissant ces mots le saint-bernard à lunettes a disparu. J'ai regardé l'endroit où il avait posé son postérieur mais il n'y avait plus aucune trace de lui. Je me suis senti très déstabilisé d'être lâché comme ça. J'ai voulu pleurer mais je ne l'ai pas fait. Je me sentais complètement perdu et ne savais pas où aller. J'en avais marre et je voulais rentrer chez moi. La forêt était très silencieuse. Je me suis assis par terre. J'ai pleuré. J'étais tellement largué que j'ai pleuré. J'ai voulu sécher mes larmes quand j'ai entendu: "NON! Ne sèche pas tes larmes!"

    J'ai regardé autour de moi en souriant car apparemment je n'étais plus tout seul. "Je suis là!" Je me suis retourné et j'ai vu un renard mais qui était tout bleu. J'en étais ébahi car il était très beau. Le renard m'a dit: "L'écoulement des larmes sur le visage est bien trop consolateur pour que tu les sèches." Je l'ai regardé béat. On ne m'avait jamais dit ça. Encore moins un renard bleu. Et il était vrai qu'en fait, je trouvais doux et consolateur l'écoulement de mes larmes sur mon visage. Il a dit aussi: "Maintenant que je suis là, tu n'es plus seul." Je l'ai regardé et ses yeux aussi étaient bleus. Il était là, immobile et beau devant moi, et me parlait donc de temps en temps, me  tenant compagnie. Je lui ais demandé: "Est-ce que c'est parce que nous sommes "Au pays de l'horloge" et qu'ici rien n'est logique que tu es un renard bleu et que tu me parles?" il a appuyé mon regard et m'a répondu; " "À l'intérieur de l'horloge". Pas "Au pays de l'horloge"." Il a rajouté: "Sinon oui."

    J'ai hoché la tête. Je lui ais encore demandé: "Est-ce que tu pourrais m'aider à rentrer chez moi?"

    Le renard m'a dit que oui.

    Il a commencé à marcher devant moi et je l'ai suivi.

     
    À SUIVRE...

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