• Ils n'arrêtaient plus de rire, en se regardant les uns les autres, se tapant les cuisses, se pliant en deux, tandis que moi, j'avais une boule dans la gorge et m'empêchais de pleurer, car je ne comprenais rien à ce qui m'arrivait. J'ai crié: "ARRETEZ DE RIGOLER! C'EST PAS DRÔLE! ARRÊTEZ DE RIGOLER!" Il se sont tous tus d'un coup, comme ça, et m'ont fixé, immobiles. L'un d'eux m'a dit: "Eh bien, si, c'est drôle! Pourquoi est-ce que tu dis que ce n'est pas drôle? Nous ne serions plus d'accord!". Je lui ai demandé: "De quoi étions nous d'accord?!". Il m'a fixé, puis il a fini par me répondre:"Eh bien, je ne sais pas moi...Nous sommes d'accord que les profiteroles sont un délicieux plat, par exemple!". J'avais du mal à le suivre. Je leur ai dit: "Excusez-moi, mais vous êtes tous fous, alors moi je vais rentrer chez moi!" mais en me retournant, il n'y avait plus de porte. Il n'y avait que du vide. J'eus de nouveau une grosse boule dans la gorge. Je me suis retourné vers eux, ils discutaient de nouveau entre eux comme si j'avais disparu et ça m'énervait, je leur ai demandé: "Pourquoi la porte a disparu?!". Ils continuaient tous de discuter, alors je me suis répété en criant. Il n'y eut toujours aucune réaction. J'ai pris la jambe d'une personne de la foule pour essayer de faire tomber cette personne, mais je n'y parvins pas, et le type fit comme si de rien n'était, comme si je ne lui avait jamais pris la jambe. Là je me suis rendu compte que j'avais rapetissé. Je n'atteignais plus que le genou de l'homme! Je fus étonné de ne pas m'en être rendu compte plus tôt. J'ai soupiré, et comme personne ne réagissait à mes gestes et mes paroles, j'ai pleuré. Mais personne n'y réagit:  Ils continuaient tous de discuter comme si de rien était. J'ai pleuré de plus en plus fort,  mais rien du tout.
    J'ai tapé les jambes de gens dans la foule, je les ai mordus, eh bien, ils continuaient toujours de discuter: Je les mordais, et ils continuaient de discuter, comme si je ne les avais pas mordu!
    J'ai crié: "JE VEUX RENTRER CHEZ MOI!", ils  n'ont toujours pas réagi. Je me suis assis par terre et j'ai continué de pleurer en sanglotant, la tête dans mes mains. Il y avait du bruit autour de moi: Leurs discussions futiles. Je me sentais terriblement seul. Pas à un seul moment il ne me regardèrent: Ils faisaient exactement comme si je n'existais pas! Dire qu'ils m'avaient souhaité la bienvenue! Je me suis dis que j'en avais marre, et je me suis remis debout. J'ai marché, m'éloignant d'eux. Devant moi il y eût une forêt, je suis rentré dedans. Petit à petit je n'entendais plus la foule qui s'éloignait, et je reprenais ma taille normale. J'ai arrêté de pleurer. Je me suis dit que je n'aurais pas dû rentrer dans  l'horloge. Il faisait sombre, avec le feuillage des arbres je ne voyais même plus le ciel. J'avais les mains dans les poches et ma tête penchée vers le sol.
     
    À SUIVRE...

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  • Aujourd'hui, je vais commencer une histoire à suivre. Je vais l'improviser et je ne sais pas ce que contiendra le prochain épisode. Je pourrais continuer "Hans", mais je n'en ai pas envie. Bon. J'ai écrit le premier épisode de cette histoire tout à l'heure alors que j'étais au C.D.I avec des amies, je vous le tape sur mon blog rien que pour vous:

    Aujourd'hui une horloge m'a dit: "Profites!". Je ne me suis pas demandé pourquoi une horloge me parlait. Je lui ai demandé: "Profites de quoi?!". L'horloge ne m'a pas répondu. Elle était redevenue normale. Une petite porte s'est alors ouverte dans l'horloge, alors je suis entré: Une porte qui s'ouvre, on doit rentrer dedans!

    Là, il n'y avait pas de plafond, mais il y avait un sol, rempli d'herbe. Cela ne ressemblait pas du tout à l'intérieur d'une horloge, tout était si grand! Il y avait beaucoup de gens devant moi qui me fixaient en m'applaudissant, et en me criant "BIENVENUE, BIENVENUE!". Je me sentais accueilli mais gêné. Là, ils se sont tous détourné de moi, comme si je n'existais plus, et discutaient en petits groupes. Je me suis senti triste et me suis approché d'eux. Je suis allé vers quelqu'un et j'ai demandé: "Pourquoi est-ce que l'horloge m'a dit de profiter? Et profiter de quoi? Et pourquoi est-ce que vous m'ignorez alors que vous venez de me souhaiter bienvenue?". Là, toute la foule s'est retournée vers moi, comme un seul homme, et souriants, ils m'ont crié: "PROFITER? PROFITES? PROFITEROLES! PROFITEROLES!". Là, ils se sont détournés de nouveau et on repris leurs discutions.
    Je leur ai crié: "Mais vous êtes fous!" et là, ils se sont de nouveau, encore, retournés vers moi, tous ensemble.
    Mais un seul me répondit, quelqu'un à ma gauche: "Mais QUI n'est pas fou?!". Il ne souriait pas, il avait l'air de vouloir vraiment que je lui réponde qui n'était pas fou, comme s'il voulait savoir s'il y avait une vie après la mort, alors je lui ai répondu: "Eh bien, moi par exemple!". Il m'a regardé, ils m'ont tous regardés, puis ils se sont regardé les uns les autres, et l'un d'entre eux a commencé à rigoler, et à partir de ce moment là, tout le monde s'est mis à rigoler aux éclats, sauf moi.

    À SUIVRE...


    3 commentaires
  • Maintenant la deuxième partie de ma chanson, parce que sur mon blog on va jusqu'à la fin des choses.

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  • Bonjour! Alors voilà, j'ai voulu partager avec vous une grande chanson des Rolling Stones, "Sympathy For The Devil", lorsque j'ai remarqué que la chanson durait plus de six minutes, et j'ai eu peur que mon blog ne veuille publier une chanson aussi longue, alors j'ai tout simplement couper la chanson en deux. C'est à dire que lorsque le morceau sera terminé, vous mettez en marche le morceau suivant, qui est en fait la deuxième partie de la chanson! Donc voilà, bonne écoute.

    "Sympathy For The Devil" des Rolling stones.


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