• Moi



    Oui alors j'ai remarqué que je mettais jamais de photos, alors là j'en ai mis une et je compte me mettre à en mettre souvent, pour accompagner les textes.

    Le texte que vous allez lire parle de moi, je l'ai écrit le 4 novembre 2005, c'est à dire pas aujourd'hui ou hier. Je l'ai écrit en réaction à l'après-midi passé en arts plats où la fille à coté de moi, qui discutait avec les deux filles qui étaient face à nous, aurait voulu que je parle plus et s'étonnait que j'ai à ce point rien à dire. Ça m'a un peu fait chier alors une fois rentré chez moi j'ai écris ça.


    (petits rajouts faits le mardi 8 novembre 2005 et lundi 23 Janvier 2006: date de la création de cet écrit: vendredi 4 novembre 2005.)

    J'ai faim. Après avoir écris je vais manger un morceau. Mais avant je veux écrire. Pour essayer de m'éclairer un peu, ou au moins exprimer ce quelquechose que j'ai besoin d'exprimer.
        Je suis très discrèt. Avec les gens, je parle très peu, seulement quand on me le demande, j'écoute juste. On me dit que je parle jamais mais j'ai rien d'utile à leur dire. Mais devant ma glace, quand je suis seul à la maison, je joue des personnages, je me fais une voix aigue, une coiffure idiote, et je joue une fille conne et je me marre tout seul. et après je joue un homme bourru , un peu gêné, qui lui répond. Et puis je chante, je parle tout seul,j'hurle etc, et je me marre tout seul, ça me va, après j'ai mal aux cordes vocales. Tout ça pour dire que je ne sais pas imposer ma présence aux autres, mais que je sais très bien “m'imposer” à moi-même.
        Je ne sais vraiment pas imposer ma présence aux autres. J'en suis vraiment totalement incapable. Et puis j'ai vraiment l'impression d'être dans la marge. Je me sens vraiment marginal, oui. Je me sens assez différent des autres. Attention! J'ai dis différent, pas supérieur! En aucun cas je ne me supérieur à un autre! Pas du tout. Non, juste différent. On me dis parfois que je suis sur une autre planète. J'aime bien cette idée, d'être ainsi dans un lieu à moi, quelquepart, ailleurs, dans un autre monde, intime. Mais en fait ce n'est pas vraiment ça, enfin je crois, et heureusement, parce que sinon je deviendrais probablement fou.
        Cette différence que je ressens me fait parfois un peu peur, dans le sens où le gens malsains se sentent souvent très différents des autres. Mais pas forcément. La folie aussi, me fait peur. Je m'isole beaucoup, en fait. Ça doit être dans ce sens qu'on me dis que je viens d'une autre planète. Parce que je m'isole pas mal. Je fais pas exprès de m'isoler. C'est naturel, chez moi, de ne pas me sentir à l'aise dans un groupe avec des gens que je connais pas plus que ça, et qui sont un minimum nombreux. Alors je crois que je m'isole.
    J'écoute, un peu, et je me tais. Et je rigole quand il y a des blagues.
    Mais je n'impose jamais ma présence. Et j'ai peur de la folie dans le sens où les schizophrènes s'isolent énormément et vivent complètement dans leur monde, et se sentent probablement différents des personnes “normales”.
    Comme moi, un peu.
        Et puis les autres regardent la télé, jouent aux jeux vidéos...Moi pas.
    Il n'y a que l'ordi qui est vraiment un loisir qu'ont beaucoup de jeunes et que je partage. Mais sinon...Sinon pas tellement, vraiment pas tellement. Je ne regarde pratiquement jamais la télé, je ne joue jamais aux jeux vidéos...
        En tout cas, dans mes centres d'interêt, tout ça, ma personnalité, je me sens très différent des autres, et je ne suis pas sûr que ce soit très sain, de me différencier de la masse, comme ça. Mais bon.

        Une fois, je voyais quelqu'un dans la cour, qui marchait vaguement dans son coin, regardant si y voyait pas un pote, un groupe dans lequel s'immiscer, et il étais là, à marcher dans son coin, à regarder partout si il voyait pas quelqu'un, et je le plaignais, me disant que je n'aimerais pas être à sa place.
    Mais je suis souvent à sa place. À marcher comme un con dans  le vide, à regarder partout autour de moi, et je me sens mal.Je me dis que tout seul, comme ça, à fureter partout et à marcher dans le vide, je dois faire pitié aux gens. Ils me voient et se disent “Le pauvre...” et ça, je peux pas supporter.
    Et ainsi, j'aimerais beaucoup être invisible, de temps en temps, quand je suis tout seul, mais aux yeux des gens, parce que comme ça, les gens autour de moi ne verraient pas ma solitude pathétique.

        Parfois, à la cantine, on me demande comment je fais pour manger tout le temps tout seul comme ça. Ils me disent que eux ils pourraient pas, ils ont besoin d'être à plusieurs pour bouffer. Pourtant, quand je mange, je ressens pas le besoin d'avoir quelqu'un avec moi. Moi quand je mange, je mange.
    C'est pour ça que je mange vite. Parce qe je parle pas. Je fais que manger.
    Et ça me va très bien. Je finis toujours mes assiettes, et je trouve çz triste de voir ces assiettes quasiment pleines à peine mangées par ces anorexhiques.
    Et je tire une fierté personnelle et complètement idiote et inutile de toujours finir mon assiette, et de bien l'avoir essuyé avec le pain qu'on nous donne.
    J'ai faim, maintenant je vais vous quitter, croquer un bout et faire mes devoirs. Et après on verra.
    Zut, j'ai encore envie d'écrire... Tant pis, j'ai trop faim. Au revoir.

    PS (rédigé àl'occasion de cette publication sur mon blog): À un moment je dis que je me trouve différent des autres, mais mon opinion a changer. C'est-à dire que je pense bien être différent des autres, mais au fond, pas plus qu'un autre. Pas du tout même.
    je suis un chocolat comme les autres. J'ai dis un chocolat? Oui, c'est pour faire la comparaison: On est comme des chocolats dans le sens où il y a toutes sortes de chocolats. Il y a les chocolats noirs, au lait, blanc, poulain, dégustation (marque), aux noisettes, etc, etc. Mais dans le fond, on est tous pareils, il y a que la surface qui change. On tombe tous amoureux, on déprime tous, on va tous mourir un jour et on se pose tous des questions à ce propos, on passe tous de bons moments, de temps en temps.
    Bref, je ne suis pas vraiment différent des autres, finalement. En plus cette différence inciterait à une infériorité ou à une supériorité par rapport aux autres. Ah, non, pas forcément...2+2 et 3+1 sont tous les deux égaux à 4, et pourtant ils sont différents... Oui, mais je veux dire, je ne suis pas tellement différent d'un autre, tout le monde est différent de tout le monde. Donc je dis tout ça pour dire que je pense plus du tout ce que je dis par rapport à ma pseudo-différence à la con, voiià.
    Ah oui, sinon, à un moment je parle des anorhexiques, alors si il y a des gens qui me lisent et qui se sentent visés à ce moment-là, alors je tiens à m'excuser . Voilà, j'ai fini maintenant.





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  • (ça doit faire quelques années maintenant que je l'ai écrite mais bon, je l'aime bien alors)

    "Là-bas dehors, la pluie bat,
    Elle a beau battre, je n'ai pas mal,
    Et j'ai envie d'être là-bas,
    À patauger dans la pluie sale,
    Mais je ne suis qu'ici,
    Regardant les gouttes aller sur la vitre,
    Et mes yeux prenant cette énergie,
    Imaginent la lumière à partir de litres,
    Les gouttes devienent étoiles,
    Et le ciel composé de nuages,
    Tel à peindre une vide toile,
    Devient le ciel d'un noir ramage,
    Et de gouttes à la fenêtre,
    Il y en a de même que ces points blancs,
    Qui ont malgré la distance envie d'être,
    Comme n'importe quel élément,
    Et l'étoile est à la lumière,
    Ce que sont les gouttes à la pluie,
    Et l'homme est à notre ère,
    Ce que le mouton est à la bergerie,
    Mais revenons à moi enfant :,
    Je regarde tranquille cette averse,
    Je rêve aux profits d'être mouillé autant,
    Et, la pluie rythmée par la nature qui me berce,
    Je m'endors sous le signe de l'eau,
    Sous le signe de la lumière,
    Rêvant à ce qui est beau,
    C'est à dire ce qui en est rempli, les gouttières,
    Rêvant aussi à cette mélancolie,
    De ce souvenir d'enfance m'envahissant,
    Qui me rappelle le bonheur de la pluie,
    Et du plaisir d'être mouillé jusqu'au sang."



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  • ?

    Un petit dessin.


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  • J'ai envie d'oser ce que je n'ose pas. J'ai envie d'oublier les autres et de suivre mon envie, mon coeur.
    J'aimerais m'asseoir sur un banc, tout seul, regarder le ciel, les branches de l'arbre, au-dessus de moi, les oiseaux passer. Respirer. Oublier. M'asperger de sérénité. 
    Mais je ne le fais pas, parce que ça sonne, alors je monte dans les batiments, comme tout le monde, en direction de l'obligation de faire ce que je n'ai pas envie de faire. En direction de profs qui sont cons. Ou d'élèves qui sont cons. Parfois, souvent, les deux.
    J'aimerais faire ce que j'ai envie de faire, sans penser un seul instant à l'affiche que ça me causerait.
    Être dans l'instant présent.
    J'aimerais être l'enthousiasme que j'ai quand je ressens une envie soudaine d'être.
    J'aimerais être ce que mon coeur me dis d'être. Oublier mon esprit, et faire juste ce que j'ai envie de faire, sans penser aux obligations que la société m'impose. j'aimerais dire ce que mon coeur me dis.
    J'aimerais ressentir la vie qui m'habite et m'incarne.
    J'ai envie de laisser mon coeur agir à ma place. D'oublier les conséquences, et d'être, ici et maintenant. C'est à dire d'être tout court.
    Puis j'aimerais aller dans une forêt proche, m'adosser contre un arbre, et attendre qu'il se passe quelquechose d'important. Je resterais immobile, je fermerais mes yeux pour ne pas les rouvrir, oublier le passé, ne pas penser au futur, et être dans le présent, n'être que le reflet de la nature qui m'entourera. Et j'essaierai de ressentir, d'être réceptif au lieu où je serais à l'instant où je serai. De ne plus être que ce qui est. J'absorberais l'air et la nature qui m'entourera grâce à chaque pore de ma peau. Je me recrérais. Je mourrais et renaîtrais, mais dans le même corps.
    Je ressentirai la faim et la soif qui commenceront à devenir partie intégrante de moi, car je resterais tout le temps immobile, les yeux fermés, l'esprit le plus ouvert possible à la nature qui commencera à m'habiter, et me laisserai envahir par la vie qui sera là, sur le sol, contre moi, autour de moi. Des araignées commenceront à tisser leur toile sur moi. Les animaux, ne voyant plus qu'une statue, n'auront plus peur de moi. Alors je me transformerais en arbre. Mais avant, je ne serais plus qu'une minuscule petite graine plantée dans la terre, et puis j'en sortirais, et puis je pousserais, pour passer d'un truc vert tout fin, tout petit, à un truc qui grandira, qui grossira, et des branches pousseront, et d'autres branches pousseront aux branches, et d'autres petites branches pousseront aux branches, et j'aurais autant de feuilles au bout de ces branches qu'il y a d'étoiles dans le ciel. Et, à partir de l'automne, mes feuilles ne seront plus que jaune mort sur le sol. Puis au primtemps je bourgeonnerais, et mes feuille repousseront, doucement, pour finalement retomber, et ce sera le cycle des saisons, du temps qui passe, de la vie, qui m'incarneront.
    Et puis, adossé contre cet arbre, je me rendrai compte que je ne serai toujours pas mort, que je ne me serais pas réincarné dans l'arbre contre lequel je me serais adossé, que j'aurais toujours été mon corps. Et puis je me rendrais compte de quelquechose. Alors, ayant atteint mon but, je me relèverais, mais je n'y arriverais pas, car j'aurais perdu l'habitude de commander mes menbres.
    Et quand j'y arriverais, je marcherais, je trébucherais et tomberais, car j'aurais perdu l'habitude de marcher et de la gravité. Et quand j'y arriverais, je mangerais un tout petit peu, histoire de réadapter mon estomac à la nourriture. Et puis quand je pourrais manger normalement, j'écrirais un livre sur ce qui se serait passé. Ou pas.
    Et je deviendrais un sage. Peut-être.
    Et j'aurais conscience que je ne suis pas ce que je suis. Que ce qu'il me semble être n'est pas moi, que ça c'est juste ce que ma vie m'a fait être. Que ça, ce qu'il me semblait être moi, n'était qu'absorption de ce qui m'aura toujours entouré. Que ce que je suis vraiment, ce n'est que la vie qui m'habite, mon corps, mon coeur qui fait circuler mon sang, mon sang qui transporte de l'énergie partout dans mon corps, mon cerveau qui commande mes membres,  mes nerfs qui me font sentir ce qui me touche et ce que je touche, les connexions entre mes neurones qui me font écrire ce texte, ma chair qui soutient mes os, mes os qui sont la base de la construction que je suis, mes cellules qui se renouvellesnt chaque jour.
    La mort n'existe pas, car je n'existe pas. Le moi qui est en moi n'est pas vraiment moi. L'esprit qui me fait penser n'est qu'une machine créée par mère-nature.
    Je ne suis que mon corps et l'absorption de mon vécu.
    Je ne suis rien mais veux tout être.



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  • rrah c'est pas vrai... J'ai fait un truc super long où je racontais à quel point j'avais aimé un livre et à quel point il fallait que vous le lisiez, mais ça a raté... C'est vraiment nul... Bon, je le recommencerais une autre fois. Désolé. Et c'était pour parler de "Le monde selon Garp", je john Irving, mais du coup je recommencerais une autre fois... Désolé... C'était bien en plus, ça donnait envie de le lire je trouve...

    Bref. Tant pis.


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